jeudi, mars 28, 2024
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Le régime est sur le point d’exécuter des manifestants emprisonnés, la communauté internationale doit intervenir

La Cour suprême du régime iranien a confirmé la peine de mort contre trois jeunes hommes arrêtés lors des manifestations de novembre 2019 en Iran. Leur vie est en danger, la communauté internationale doit intervenir pour éviter cette injustice.

Amir-Hossein Moradi, Mohammad Rajabi et Saïd Tamjidi ont été accusés d’être des « chefs d’émeutes » selon les déclarations du porte-parole du judiciaire le 18 juin et ont été condamnés à mort par la branche 15 du « tribunal révolutionnaire » de Téhéran sous le chef d’inculpation de «Moharebeh» ou «guerre contre Dieu».

Amnesty International, dans une action urgente datée du 28 février, a affirmé que le procès d’Amir-Hossein, Mohammad et Saïd était « totalement inéquitable ». « Ils n’ont pas été autorisés à consulter un avocat pendant la phase d’enquête et disent avoir été torturés. Amir Hossein Moradi dit avoir été contraint de faire des « confessions » qui ont par la suite été diffusée à la télévision du régime et utilisée comme preuve pour les condamner ».

Ils ont également déclaré avoir été soumis à diverses formes de torture et d’autres mauvais traitements, notamment des coups de pied, des coups de matraque et des pendaisons à l’envers tout en étant frappés à plusieurs reprises aux jambes et aux pieds.

Les médias du régime iranien ont nié que le pouvoir judiciaire ait confirmé sa décision d’exécuter les trois manifestants en question. Téhéran a une longue histoire d’exécutions secrètes d’opposants, notamment la récente exécution de Hedayat Abdollapour, un prisonnier kurde iranien, et le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, principalement des membres et des partisans de l’OMPI.

Dans un autre développement, le principal groupe de défense des droits humains, Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) a rapporté que deux «manifestants arrêtés au cours des manifestations de novembre 2019 ont été violemment battus par deux détenus non politiques qui ont le soutien des autorités du pénitencier du Grand Téhéran. L’un d’eux a été poignardé sur le côté et un autre dans le dos. »

Le régime iranien a arrêté plus de 12 000 personnes lors des manifestations nationales en Iran en novembre 2019. Ils ont été soumis à la torture, et le régime essaie de les briser ou de les tuer d’une manière ou d’une autre. Malgré l’épidémie de COVID-19, qui, selon l’OMPI, a coûté la vie à plus de 60 000 personnes à travers l’Iran, le régime n’a pas libéré ces prisonniers et en ne mettant pas en quarantaine les détenus infectés et en ne fournissant pas les moyens d’hygiène appropriées, il les a laissés vulnérable au virus mortel.

La communauté internationale doit intervenir d’urgence pour sauver la vie de ces innocents.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a exhorté la communauté internationale, en particulier le Secrétaire général des Nations Unies et d’autres organisations des droits de l’homme à intervenir immédiatement « pour arrêter les exécutions, garantir la libération des prisonniers et empêcher une catastrophe humanitaire majeure dans les prisons iraniennes. »

Contexte:

Des protestations importantes contre l’Iran ont éclaté en novembre 2019, déclenchant la plus grande crise existentielle de l’histoire du régime depuis 40 ans. Les manifestants sont descendus dans la rue dans au moins 191 villes appelant à un changement de régime. Le régime a eu recours à la répression brutale, tuant au moins 1 500 manifestants et arrêtant des milliers d’autres. Il a également complètement fermé Internet en Iran pendant une semaine, empêchant les images des manifestations d’atteindre le monde extérieur.