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Les eurodéputés dénoncent les violations des droits de l’homme en Iran

Les eurodéputés dénoncent les violations des droits de l'homme en Iran

Par Shamsi Saadati

Les membres du Parlement européen appellent les nouveaux dirigeants de la Commission européenne à adopter une politique ferme à l’égard du régime iranien. Le 24 octobre 2019, l’intergroupe des Amis d’un Iran libre Parlement européen (FOFI) ont condamné les violations des droits de l’homme et l’exportation de la terreur par le régime iranien.

Les participants ont condamné les responsables du régime iranien pour le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988. La plupart de ces victimes étaient des membres et des sympathisants de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne est intervenue à l’évènement.

Voici le texte de la déclaration de FOFI à l’issue de la conférence:

Amis d’un Iran libre – Parlement européen – Strasbourg – le 24 octobre 2019

Conférence sur l’Iran: les eurodéputés condamnent les violations des droits de l’homme et l’exportation du terrorisme par le régime iranien;

Introduction d’un nouveau livre: Crime Against Humanity

Appel à l’UE et aux gouvernements européens pour adopter une politique de fermeté contre Téhéran

Le mercredi 23 octobre 2019, le groupe des Amis d’un Iran libre réunissait de nombreux membres du Parlement européen issus de différents groupes politiques. Plus de 30 eurodéputés et des dizaines d’assistants et de conseillers parlementaires ont participé à l’évènement et ont dénoncé la situation déplorable des droits de l’homme en Iran, le rôle néfaste des mollahs dans la région et le parrainage du terrorisme international.

Anna Fotyga, députée européenne et ancienne ministre polonaise des Affaires étrangères, a présidé la conférence intitulée « Bellissime et répression par le régime iranien, la politique de l’Union européenne».

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a déclaré que les principaux dirigeants du régime des mollahs en Iran, notamment le guide suprême, le président, le chef du pouvoir judiciaire et le ministre de la Justice étaient tous directement impliqués dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques il y a 30 ans.

Mme Radjavi a présenté un nouveau livre intitulé « Crime contre l’humanité » aux représentants européens. Le livre contient les noms et les photos de plus de 5 000 membres et sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), victimes du massacre de 1988. Il contient également des informations sur des dizaines de fosses communes dans 36 villes et sur l’identité de 86 responsables du régime iranien ayant participé à 35 commissions de la mort engagées dans des procès sommaires.

Elle a ajouté: «Les gouvernements occidentaux et les Nations Unies ont fermé les yeux sur cela. N’ayant pas à rendre compte de ce crime horrible, le régime a été encouragé à propager ses atrocités au Moyen-Orient, qui se poursuit toujours. Ils ont instauré un bain de sang en Syrie et alimenté la guerre au Yémen. Ces derniers mois, les mollahs et leurs gardiens de la révolution ont frappé des navires dans les eaux internationales, des installations pétrolières et des aéroports dans les pays voisins. Clairement, ils le font parce qu’ils ne font face à aucune fermeté. « 

Mme Radjavi a appelé l’Union européenne à adopter une politique ferme incluant les points suivants:

• L’UE doit conditionner tous ses échanges et ses relations avec le régime iranien à la fin des exécutions et de la torture en Iran.

• Le dossier du massacre de prisonniers politiques doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et les tribunaux internationaux, et les auteurs de ces actes devraient être traduits en justice.

• La communauté internationale, en particulier l’Union européenne, doit reconnaître le droit du peuple iranien à résister au régime des mollahs et à instaurer la démocratie et les droits de l’homme en Iran.

La présidente de la conférence, Mme Fotyga, a condamné les violations des droits de l’homme en Iran et a souligné qu’une résolution sur la répression des femmes en Iran avait été adoptée au Parlement européen le mois dernier. Elle a exprimé son soutien à l’opposition démocratique iranienne sous la direction de Mme Radjavi.

L’ancien dirigeant des Amis d’un Iran libre et ancien vice-président du Parlement européen (1999-2014), Alejo Vidal-Quadras, et l’ancien eurodéputé Struan Stevenson, ont également été invités à prendre la parole à la conférence. Ingrid Betancourt, célèbre défenseuse des droits de l’homme et ancienne candidate à la présidence colombienne, et Rama Yade, ancienne ministre française des Droits de l’Homme, ont également pris la parole.

Les membres du Parlement européen appartenant à différents groupes politiques ont fermement condamné les graves violations des droits de l’homme en Iran et salué la résistance iranienne dans sa lutte inlassable pour la démocratie. Ils ont exprimé leur soutien au mouvement de Mme Radjavi et à sa plate-forme en 10 points pour un Iran laïque et démocratique.

Les députés ont souligné la nécessité pour l’Europe de placer la question des droits de l’homme au centre de sa politique vis-à-vis du régime iranien et ont souligné que la résistance à la dictature religieuse au pouvoir en Iran était un droit légitime du peuple iranien.

Amis d’un Iran libre

Les Amis d’un Iran libre (FoFI) est un groupe informel au Parlement européen créé en 2003 et bénéficiant du soutien actif de nombreux eurodéputés de divers groupes politiques.