vendredi, mars 29, 2024
AccueilActualitésActualités: Droits humainsLord Maginnis : il est temps de faire cesser les flagrantes violations...

Lord Maginnis : il est temps de faire cesser les flagrantes violations en Iran

Lord Maginnis of Drumglass : il est temps de faire cesser les flagrantes violations des droits de l’Homme en Iran

La présence du président du régime iranien, Hassan Rohani, à l’Assemblée générale de l’ONU à New York le 28 septembre fournit une occasion pour mettre l’accent sur les flagrantes violations des droits de l’Homme par ce régime, a écrit lundi Lord Maginnis of Drumglass*.

« Amnesty International et le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ont évoqué à plusieurs reprises le problème de l’utilisation massive de la peine de mort en Iran. Dans ce pays, le taux d’exécutions par habitant était déjà le plus élevé au monde bien avant l’arrivée à la présidence d’Hassan Rohani sur la base de promesses de modération. Depuis lors, ce taux a grimpé à une moyenne de trois exécutions par jour. A ce rythme, plus de 1000 personnes – dont la plupart sont accusées de délits non-violents – seraient exécutées dans la seule année 2015 », a écrit Lord Maginnis dans « The Diplomat ». 

« Certaines victimes de ces exécutions ont été des prisonniers politiques. L’ONG de protection des journalistes désigne régulièrement le régime iranien comme l’un des pires geôliers des journalistes dans le monde. Plus de 50 journalistes sont actuellement emprisonnés en Iran. Dans ce pays, un grand nombre de personnes sont emprisonnées tout simplement en raison de leurs affiliations, leurs activités publiques ou leurs opinions politiques et religieuses exprimées en privé. Le régime iranien a condamné à mort certains de ces prisonniers sur des accusations vagues comme ‘être en guerre contre le Dieu’. Les personnes qui font l’objet de cette accusation sont passibles de la peine de mort dans le système juridique de la théocratie au pouvoir en Iran. »

« Cette accusation a notamment été utilisée pour justifier l’exécution en 2014 de Gholamreza Khosravi dont le seul crime a été de donner de l’argent au principal mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Modjahédine du peuple d’Iran (OMPI). »

« D’autres prisonniers politiques – qui n’avaient pas été condamnés à mort – ont décédé durant leur détention, en raison des tortures subies lors des interrogatoires ou en raison de manque d’accès aux soins médicaux indispensables pour certains détenus malades. Afshin Baymani – un autre prisonnier politique ayant des liens avec l’OMPI – a décédé durant sa détention, après avoir passé 16 ans de sa vie en prison. Il souffrait d’une grave maladie cardiaque, laquelle a été aggravée par les mauvaises conditions de détention. »

« A cause du soutien que le régime iranien fournit au régime d’Assad, les pertes humaines dans la guerre civile en cours dans ce pays ont augmenté de façon considérable. Le régime iranien donne constamment de l’argent et des armes à des groupes terroristes dans la région. Dans un attentat survenu le 28 juillet à Bahreïn, deux policiers ont été tués. Une importante cache d’armes a été saisie par les autorités Koweïtiennes vers mi-août. »

« Ces activités terroristes représentent une menace contre la stabilité régionale et la sécurité mondiale, au même titre que la menace nucléaire que l’Occident a essayé de contenir avec un accord mal-négocié. »

« Concernant tous ces sujets, des discussions et des actions coordonnés sont encore nécessaires, mais cela ne devrait jamais se faire au détriment des actions contre les violations des droits de l’Homme par le régime iranien et contre le soutien de ce régime au terrorisme. »

« Sur l’accord nucléaire signé avec l’Iran, il peut y avoir des différences d’appréciations et des motifs légitimes de désaccord. Mais il n’y a aucun motif de désaccord sur le bilan épouvantable du régime iranien en matière des droits de l’Homme et sur le soutien que ce régime fournit aux groupes terroristes », a ajouté Lord Maginnis.

*Ken Maginnis of Drumglass est un membre indépendant de la Chambre des Lords au Royaume-Uni et un éminent membre du « Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran » (BPCIF, www.iran-freedom.org).