
Behzad Naziri, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, et Mostapha Naderi ont apporté leurs témoignages.
« Au cours de votre vie, a dit M. Naziri, vous avez certainement rencontré de nombreuses personnes torturées de divers pays. Les stigmates physiques et psychologique demeurent dans la victime au fil des ans et parfois toute sa vie, et elle doit trouver mille et une manière de les supporter. »
« Il y a des centaines de femmes et d’hommes torturés, a-t-il précisé, qui travaillent dans les rangs de la résistance iranienne pour libérer leur pays de la tyrannie religieuse et établir une démocratie. Un certain nombre de ces femmes et de ces hommes vivent dans une base, Achraf, en Irak qui a pris la forme d’une ville. Ils consacrent tous leurs efforts à créer une société libre de toute torture, un Iran libre des griffes d’un régime qui non seulement torture les prisonniers politiques et de droit commun, mais aussi l’ensemble de la population sous différentes formes. Ces efforts nous permettent d’oublier les cicatrices physiques et psychologiques et de vivre avec l’espoir. »
Il a terminé en lançant un appel aux participants : « Nous avons besoin de votre solidarité et de votre soutien dans notre lutte pour instaurer la démocratie en Iran, un pays sans torture où nous pourrons soigner et soulager les blessures de milliers et de milliers de compatriotes torturés. »