jeudi, mars 28, 2024
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Le régime iranien ampute la main et le pied d’un deuxième prisonnier cette semaine

CNRI- Pour la deuxième fois cette semaine, le régime fondamentaliste iranien a amputé la main et le pied d’un prisonnier. Les autorités de la prison de Mashhad, au nord-est de l’Iran, on amputé mardi la main droite et le pied gauche de Mehdi R., tandis que les autres prisonniers étaient obligés de regarder. 

La punition a été appliquée un jour après qu’un autre homme, identifié seulement comme Rahman K., ait eu la main droite et le pied gauche tranchés par les autorités dans la même prison, a écrit le quotidien d’état Shahr Ara mercredi.

Les deux hommes étaient accusés par le régime d’avoir braqué une banque, et déclarés coupables par les autorités de « mohareb » ou d’être « en guerre contre Dieu ».

Selon le quotidien d’état Khorasan, ils continueront tous deux à purger une longue peine de prison.

Mardi également, au moins sept prisonniers ont été pendus dans les villes iraniennes de Yazd et Rafsanjan.

Au moins 64 prisonniers, dont deux femmes, ont été exécutés en Iran, parfois sur des places publiques, en seulement deux semaines.

Samedi, le régime inhumain des mollahs a condamné un homme de 27 ans, identifié par son seul prénom Hamed, à être rendu aveugle.

Hamed avait avoué au tribunal du régime qu’en mars 2011, alors qu’il avait 23 ans, il avait involontairement blessé un autre jeune homme à l’œil lors d’une bagarre dans la rue, selon le journal d’état officiel iranien.

Le 28 juin de cette année le régime fondamentaliste a amputé les doigts de deux prisonniers à Mashhad.

Les magistrats du régime ont publiquement défendu les amputations de membres, les mutilations oculaires, et même la lapidation comme étant partie intégrante de leur droit judiciaire.

Mohammad-Javad Larijani, président du « Conseil des Droits de l’Homme » du régime iranien, a affirmé le 10 avril 2014 : « Le problème, c’est que l’Occident ne comprend pas que la Qisas (la loi du talion) est différente de l’exécution. Nous n’avons pas honte de la lapidation ou de tout autre décret islamique. »

« Personne n’est en droit d’ordonner à un juge d’éviter d’appliquer une punition sous prétexte que les Nations Unies sont contrariées. Nous devrions défendre fermement et sérieusement la sentence de lapidation. »

Il a également déclaré : « Le talion et les châtiments sont des choses belles et nécessaires. C’est une forme de protection de l’individu et des droits civils du peuple dans une société. Le bourreau ou la personne qui applique la sentence sont en fait des défenseurs des droits humains. L’on pourrait dire qu’il y a de l’humanité dans l’acte de représailles. »

Depuis le début du mandat de Rohani comme président du régime des mollahs en 2013, plus de 1 800 personnes ont été exécutées et des centaines d’autres ont subi des châtiments dégradants et inhumains tels que l’amputation, les coups de fouet en public ou les exhibitions dans les rues.

Mercredi, une déclaration du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein affirmait : « Selon les rapports, l’Iran a exécuté plus de 600 personnes jusqu’à présent cette année. L’année dernière, au moins 753 personnes ont été exécutées dans le pays. »

En mai 2015, un religieux iranien de haut rang, représentant du Guide Suprême du régime dans la province de Hormozgan (Iran du sud), a appelé à ce que davantage de châtiments inhumains et d’amputations de mains soient appliqués.

En visite à Mashhad, Ghulam-Ali Naeem Abadi a déclaré : « Si les mains des quelques voleurs de la société sont coupées, elles serviront d’exemple pour les autres et la sécurité sera rétablie. »

« Amputer quelques doigts rétablirait la sécurité dans la société; alors pourquoi ces punitions ne sont-elles pas toujours appliquées ? » a-t-il demandé.

En décembre dernier, l’Assemblée Générale des Nations Unies a vigoureusement dénoncé la violation flagrante des droits de l’homme par le régime iranien. La résolution critique l’utilisation par le régime iranien de châtiments inhumains, parmi lesquels les coups de fouets et les amputations. La 61e résolution des Nations Unies vis-à-vis des violations des droits de l’homme en Iran a également blâmé la dictature des mollahs pour l’augmentation des exécutions, des pendaisons en public et des exécutions de mineurs.

Le régime iranien a dévoilé en 2013 un sinistre appareil destiné à couper les doigts. Cet appareil, digne d’un film d’horreur terrifiant, fonctionne comme une scie circulaire qui guillotine les doigts des prisonniers.

Le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) a condamné à de multiples reprises les châtiments médiévaux infligés par ce régime clérical et a appelé à un renvoi de cet affligeant dossier des droits de l’homme en Iran au Conseil de Sécurité de l’ONU.