Par Trevor Kavanagh
The Sun, Londres, Lundi 1er mai 2006 Le monde a trois options alors quil fait face à la perspective terrifiante dun Iran armé de la bombe nucléaire.
Il peut regarder les mollahs pendant quils produisent la bombe et quils font du chantage. Il peut dénoncer lagression américaine, tout en comptant secrètement sur la seule superpuissance mondiale à venir à la rescousse de tous. Ou il peut encourager les Iraniens à renverser eux-mêmes les fanatiques qui menacent de déclencher lArmageddon mondial.
Par Trevor Kavanagh
The Sun, Londres Le monde a trois options alors quil fait face à la perspective terrifiante dun Iran armé de la bombe nucléaire.
Il peut regarder les mollahs pendant quils produisent la bombe et quils font du chantage.
Il peut dénoncer lagression américaine, tout en comptant secrètement sur la seule superpuissance mondiale à venir à la rescousse de tous.
Ou il peut encourager les Iraniens à renverser eux-mêmes les fanatiques qui menacent de déclencher lArmageddon mondial.
Puisque aucun chef dEtat dans le monde, y compris le président George Bush, ne désire une frappe des Etats-Unis, le pari le plus sûr serait dencourager la résistance nationale déjà bouillonnante.
Cependant, Jack Straw, ministre des Affaires Etrangères britannique, a exclu cette option, nous laissant avec cette vision cauchemardesque : un régime tyrannique prêt et désireux de sengager dans une guerre nucléaire.
Il rejette lusage de la force américaine comme étant « inconcevable ». Mais, dans une initiative dapaisement qui a rendu furieux les députés de tous les partis, il a banni lunique véritable résistance interne de lIran, les Moudjahiddins du Peuple dIran (OMPI).
Il partage lidée fausse des Américains selon laquelle ils sont des « terroristes », simplement parce que Téhéran dit quils en sont.
Cest la récompense que les mollahs sont parvenus à obtenir pour poursuivre les négociations avec la Grande-Bretagne, la France et lAllemagne (les « 3E ») au sujet de leurs ambitions nucléaires.
Ces pourparlers se sont révélés être une dangereuse perte de temps.
Ce trio crédule a gaspillé trois années à essayer de rappeler lIran à lordre, tandis que ses dirigeants prenaient des mesures irrévocables vers laccession à la puissance nucléaire.
Torturé
Désormais, pendant que de courageux citoyens iraniens sont torturés et massacrés parce quils résistent à ce régime infâme, lEurope aide efficacement les mollahs à les anéantir.
En cataloguant lOMPI de terroriste, ils confèrent aux escadrons de police le pouvoir de les arrêter et de les assassiner.
La grande majorité des Iraniens ordinaires méprise les fanatiques islamiques qui gouvernent lIran.
La population est jeune, brillante et ambitionne de rejoindre lOccident éclairé et prospère. Elle est de plus horrifiée par les menaces du président Mahmoud Ahmadinejad de rayer Israël de la carte.
Des milliers dentre eux risquent courageusement leur vie pour rendre leurs griefs publics.
Toutefois, lOccident se contente de regarder le régime réprimer leurs actes « terroristes » avec une violence inimaginable.
Les femmes et les enfants sont pendus. Ils arrachent les yeux des jeunes hommes ou bien les fouettent jusquà ce que mort sen suive. Les hommes subissent des tortures innommables avant dêtre égorgés.
Les tentacules de lIran sétendent bien au-delà de ses frontières.
Leurs empreintes se retrouvent sur pratiquement tous les actes de terrorisme international.
Ce sont eux qui en réalité dirigent la Syrie, soutiennent le Hamas et attisent linsurrection en Irak.
Les mollahs tuent nos soldats à Basra. Les escadrons de la mort traquent les détracteurs du régime à létranger. Hossein Abedini, un exilé iranien, ma raconté la semaine dernière comment il est tombé dans lembuscade de ses assassins à Istanbul, qui lont criblé de balles avant de le laisser pour mort en 1990.
M. Abedini, membre du Conseil National de la Résistance Iranienne, auquel lOMPI fait partie, souffre encore à ce jour de blessures aux poumons, aux reins, au foie et à la rate.
« Je suis resté dans un coma profond pendant 40 jours et inconscient pendant trois mois », a-t-il dit. Il a âprement dénoncé linterdit de lUE pesant sur la résistance iranienne.
Ironique
« Le cabinet dAhmadinejad est le bottin mondain du terrorisme international », a-t-il ajouté.
« Il est grotesque et ironique que lUE place une étiquette de terroriste sur les principales victimes du terrorisme iranien. »
Une commission de la Chambre des Communes soutenue par une vaste majorité de députés et de pairs demande le retrait de cette étiquette.
Son président, lancien député travailliste Lord Corbett, nie lidée selon laquelle un soulèvement populaire ne peut être un succès.
« Nous avons eu la preuve à Katmandu, au Népal, en Géorgie et en Ukraine que lorsque les gens ont décidé de faire quelque chose, personne ne peut se mettre en travers de leur chemin.
« Nous devrions les soutenir, non les bannir. »