jeudi, mars 28, 2024
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Nous ne permettrons plus jamais qu’une autre tragédie frappe Achraf – Jean-Charles Rielle

CNRI – « Mes dernières paroles seront pour Achraf : votre résistance nous donne de la force et du courage. C’est pour préserver notre propre humanité, notre propre démocratie et nos propres valeurs et principes que nous nous tenons à vos côtés et que nous battons pour vous. Dans ce combat, nous ne permettrons plus jamais qu’une autre tragédie frappe Achraf », a déclaré Jean-Charles Rielle, parlementaire suisse à Villeplinte en France.

Il participait au plus grand rassemblement jamais organisé d’Iraniens à l’étranger le 18 juin, en présence de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et de centaines de personnalités internationales, notamment de hauts dignitaires américains. Le rassemblement se tenait en faveur de la protection d’Achraf et en soutien à la Résistance iranienne.

Voici les points forts de l’intervention de M. Rielle :

Je suis très heureux d’être une fois de plus parmi vous, en tant que représentant de la majorité du Parlement suisse qui a apporté à nouveau son soutien aux résidents d’Achraf, symbole de la résistance iranienne sous la présidence de Mme Maryam Radjavi.

Je voudrais rappeler ici, en mon nom et au nom de mes collègues, les devoirs de notre gouvernement et des institutions de défense des Droits de l’Homme et des Réfugiés, comme le Haut Commissariat aux réfugiés, qui a son siège à Genève, en suisse, afin de garantir la protection et les droits des résidents d’Achraf.

La Suisse est dépositaire des Conventions de Genève. Or, ces conventions ont été gravement violées en ce qui concerne les résidents d’Achraf. C’est la raison pour laquelle la Cour espagnole de justice poursuit les responsables du gouvernement irakien.

J’ai demandé à ma camarade et amie, Mme Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération suisse, d’agir avec le gouvernement suisse, dans le respect de ces conventions de Genève à l’encontre de ces résidents d’Achraf, indépendamment des politiques et des considérations économiques. Je lui ai personnellement demandé de soutenir le projet européen.

C’est véritablement un crime contre l’humanité qui s’est produit à Achraf. J’espère que la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme prendra ses responsabilités et mettra en place une équipe d’observation des Nations Unies afin d’empêcher une nouvelle attaque meurtrière contre Achraf.

Il faut que Mme Pillay ordonne une enquête indépendante, complète et transparente sur l’attaque sanglante du 8 avril ; ce massacre, dont on ne perçoit l’ampleur que maintenant, selon les dires mêmes de Mme Navi Pillay.

Juste à quelques pas de la place des Nations, à Genève, où j’habite, haut lieu du sitting en soutien à Achraf, se trouve aussi ce Haut Commissariat aux réfugiés, dépositaire des moyens pour empêcher le massacre des résidents d’Achraf. Ces résidents sont réfugiés en Irak depuis plus de 25 ans. Le Haut commissariat aux réfugiés a le pouvoir, aussi bien juridiquement que politiquement, de confirmer le statut des réfugiés pour les résidents d’Achraf et de manière collective, et ainsi neutraliser tout prétexte du gouvernement irakien par un nouveau massacre des résidents.

Nous sommes donc impatients de voir le Haut commissariat répondre à cette obligation minimale.

Mes dernières paroles seront pour Achraf : votre résistance nous donne de la force et du courage. C’est pour préserver notre propre humanité, notre propre démocratie et nos propres valeurs et principes que nous nous tenons à vos côtés et que nous battons pour vous. Dans ce combat, nous ne permettrons plus jamais qu’une autre tragédie frappe Achraf.

Je remercie et je salue les habitantes et les habitants d’Achraf et notamment une fille de 13 ans et sa maman avec qui, le 10 juin dernier, lors du sitting sur la place des Nations à Genève, j’ai pu par conversation téléphonique, en direct d’Achraf, converser avec elle. En entendant cette jeune fille de 13 ans et de tout l’espoir qu’elle met dans notre soutien et votre soutien ici, nous lui devons cela pour que son avenir soit un avenir radieux, un avenir où l’on pourra dire « Vive Achraf. Vive la liberté. Vive la Démocratie ».