vendredi, mars 29, 2024
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Coût estimé de la surveillance nucléaire en Iran par l’ONU : 10,5 millions de dollars par an

Coût estimé de la surveillance nucléaire en Iran par l’ONU : 10,5 millions de dollars par an

L’agence nucléaire des Nations Unies chargée de surveiller le respect par le régime iranien de l’accord nucléaire conclu le mois dernier estime que ce travail coûtera près de 10,5 millions de dollars chaque année, la note finale s’élevant à près de 160 millions de $ sur toute la durée du pacte, selon un document confidentiel obtenu par l’Associated Press.

Le document, élaboré pour une réunion spéciale mardi de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), note que les coûts sont calculés à partir du moment où l’accord est implémenté. Cela aura lieu après son adoption le 18 octobre, selon l’AP.

Le document de l’AIEA extrapole le coût total du contrôle de l’accord – 138 millions d’euros (157 millions de $) – en affirmant que les coûts annuels estimés de 9,2 millions d’euros (10,47 millions de $) « sont prévus pour s’appliquer 15 années de suite ». C’est la durée prévue de l’accord signé par le régime iranien et six puissances mondiales, qui a pour but de limiter les activités de Téhéran pouvant avoir un lien avec la fabrication d’une arme nucléaire, en échange d’une levée des sanctions.

La réunion de mardi a pour objectif de demander aux 35 membres du conseil d’approuver le rôle de surveillance de l’agence et de demander les fonds nécessaires à la mise en œuvre de cette activité.

Un nombre suffisant de pays est attendu pour satisfaire la demande de l’AIEA. Un diplomate d’un pays membre du conseil d’administration a affirmé lundi que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne – les quatre puissances occidentales parmi les 6 qui ont négocié l’accord iranien – se sont déjà engagés à prendre en charge une certaines partie des frais, ainsi que d’autres comme le Japon, la Finlande, l’Australie, le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande. Il a demandé à garder l’anonymat, n’étant pas autorisé à dévoiler d’informations confidentielles.

La Russie et la Chine, les deux autres nations ayant négocié avec l’Iran, devraient également endosser une partie des dépenses supplémentaires.

 

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