vendredi, mars 29, 2024
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Iran, discussions nucléaires : déclaration du président de la commission des affaires étrangères du CNRI

Mohammad Mohaddessine, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne

Réagissant aux discussions sur le programme nucléaire du régime iranien à Vienne, Mohammad Mohaddessin, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a déclaré mardi :

La Résistance iranienne se félicite de tout effort visant à empêcher des mollahs d’obtenir l’arme nucléaire. Le programme nucléaire du régime est au détriment du peuple iranien. L’obtention de l’arme nucléaire est un pilier essentiel de la stratégie de survie du régime iranien.

Ce dernier a cherché l’arme nucléaire pour réaliser ses desseins hégémoniques sur les pays voisins et faire chantage auprès des interlocuteurs étrangers pour obtenir des concessions économiques et politiques et pour qu’ils se résignent à son comportement scélérat et la répression des libertés du peuple iranien.

À la suite de la signature du Plan d’action global conjoint (JCPOA) en 2015, la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne, Mme Maryam Radjavi, a réitéré que «contourner les six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et se satisfaire d’un accord non signé, qui n’a pas les exigences d’un traité international officiel, ne va pas bloquer les voies d’accès des mollahs à la tromperie et à la bombe nucléaire. »

Après six ans, il est universellement admis que le JCPOA n’a pas dissuadé le régime de se procurer la bombe. Les mollahs ont dépensé la manne financière résultant de la levée des sanctions pour armer, former et financer leurs mandataires au Moyen-Orient, renouveler leurs complots terroristes sur le sol européen, étendre leur programme de missiles balistiques, poursuivre leur programme nucléaire et réprimer les droits élémentaires des Iraniens. Si le passé est un enseignement, aucune concession politique ou économique sous aucun prétexte ne modérera le comportement de ce régime. Le déni, la tromperie et la duplicité font partie de son ADN.

Depuis 2015, le régime iranien a non seulement intensifié la répression dans le pays, mais a également accru son terrorisme en Europe. En février 2021, après 2,5 ans d’enquête, un tribunal belge a condamné un diplomate du régime et ses trois complices pour avoir tenté en juin 2018 de mettre une bombe dans le rassemblement annuel du CNRI dans la banlieue parisienne, où des dizaines de milliers de personnes étaient présentes. Le «diplomate» a agi au nom du ministère du renseignement et de la sécurité avec l’entière coopération du ministère des Affaires étrangères.
Le silence et l’inaction de l’UE face à cet acte de terrorisme effronté sont inacceptables et ne font qu’encourager le régime à poursuivre un tel comportement scélérat.

En réalité, il n’y a pas eu un seul site ou projet de recherche dont le régime a volontairement informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Elle n’a admis l’existence de tels sites ou projets qu’après que l’AIEA l’a confrontée à des preuves irréfutables et a forcé la main de Téhéran.

Par conséquent, dans toute négociation avec Téhéran, le respect des droits de l’homme et la cessation du terrorisme doivent être au centre des exigences.

La révélation par la Résistance iranienne du site d’enrichissement d’uranium de Natanz et de l’installation d’eau lourde d’Arak en août 2002 et les révélations ultérieures ont révélé à quel point le travail clandestin du régime en matière d’armes nucléaires avait progressé et a déclenché les inspections de l’AIEA et les mesures consécutives du Conseil de sécurité des Nations Unies. Sans elle, les mollahs auraient déjà eu la bombe.

Nous sommes fiers d’être la principale source de révélations sur le programme secret d’armes nucléaires de la dictature iranienne. Le fait indéniable demeure que le régime des mollahs n’a pas dévoilé toute la portée de son programme nucléaire et a laissé de nombreuses questions sans réponse.