vendredi, mars 29, 2024
AccueilActualitéssommet mondial Iran libreGérard Longuet : Nous Français, nous regardons ce qui se passe en...

Gérard Longuet : Nous Français, nous regardons ce qui se passe en Iran

Gérard Longuet : Nous Français, nous regardons ce qui se passe en Iran avec une extrême attention

Gérard Longuet, sénateur et ancien ministre de la Défense, est intervenu le 12 juillet dernier au grand rassemblement de la Résistance iranienne « Pour un Libre 2021 ».

Le Sommet mondial a accueilli des dizaines de délégations parlementaires et de personnalités des cinq continents et s’est tenu en présence de Maryam Radjavi et de milliers de Moudjahidine à Achraf-3, reliés en ligne à des dizaines de milliers de points et de rassemblements d’Iraniens dans 105 pays.

L’évènement qui s’est déroulé sur trois jours, a vu les interventions de onze anciens Premiers ministres, cinq anciens présidents de Parlement, soixante-dix anciens ministres de divers pays, ainsi que des dizaines de parlementaires américains et européens.

Ils ont souligné la solidarité des peuples de ces pays avec la Résistance iranienne pour la liberté et la souveraineté populaire, et mis en avant le plan en dix points de Maryam Radjavi pour une république démocratique, pacifique et non nucléaire fondée sur la séparation de la religion et de l’État.

Gérard Longuet, a déclaré à l’événement virtuel : C’est une idée importante, une idée forte, une idée juste que d’organiser ce colloque sur l’Iran au lendemain de l’élection présidentielle.

Il faut savoir que quelle que soit la complexité de ce pays et quelles que soient les différences culturelles qui nous éloignent de l’Iran, pour nous Français et pour nous Européens, nous avons une attention soutenue pour ce qui se passe dans ce grand pays, qui a une grande histoire et une grande culture.

Une attention soutenue parce que l’Iran est une clé dans le Golfe persique et une clé régionale. Dans la relation avec Israël, avec les pays aujourd’hui déstabilisés que sont la Syrie, l’Irak et, hélas, le malheureux Liban, il est évident que les gardiens de la révolution, que l’Iran clérical joue un rôle considérable.

Ce n’est pas une raison pour autant de refuser d’approfondir la situation, de s’intéresser à l’opinion. L’élection présidentielle a montré qu’il y avait une très forte abstention, pratiquement la moitié, sans doute parce que les candidats retenus par l’autorité religieuse ne représentaient pas toutes les opinions.

Je n’ai pas l’ambition, la prétention d’apporter une solution. Je dois simplement dire que nous Européens, nous Français, nous regardons ce qui se passe en Iran avec une extrême attention, car nous savons qu’il n’y aura pas de prospérité, de paix durable, d’échanges libres et respectueux, de partenariat solide, sans qu’il y ait une évolution forte.

Oui, vraiment, nous avons le devoir de bien savoir ce qui se passe en Iran et d’apporter ce message d’attention, ce message d’écoute, pour dire la vérité, ce message de sympathie, pour tous ceux qui défendent, à l’image de l’Union européenne, plus de liberté, plus de démocratie, dans la vie quotidienne.

La paix c’est la condition de la prospérité, la condition de la paix et la liberté de chacun. Les Iraniens y ont droit, complètement.