jeudi, mars 28, 2024
AccueilActualitéssommet mondial Iran libreReportage en direct : Sommet mondial Iran Libre 2021, l’alternative démocratiqe en...

Reportage en direct : Sommet mondial Iran Libre 2021, l’alternative démocratiqe en marche vers la victoire

Aujourd’hui, samedi 10 juillet 2021, se tiendra le premier événement du Sommet mondial Iran Libre 2021. Le Sommet mondial Iran Libre 2021 est le plus grand événement international en ligne jamais organisé en défense de la liberté pour l’Iran, contre la dictature théocratique répressive et pour un avenir libre, démocratique et souverain.

Le sommet en ligne relie des rassemblements simultanés dans les grandes villes de différents pays. L’événement relie 50 000 lieux dans 6 continents, 102 pays, et plus d’un million de téléspectateurs participent au programme.

L’événement a lieu moins d’un mois après que la grande majorité des Iraniens ont boycotté le simulacre d’élection présidentielle du régime, qui a porté au pouvoir Ebrahim Raïssi, le sbire du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Le boycott de l’élection à l’échelle nationale avait été promu de manière soutenue par les Unités de résistance de l’OMPI pendant plus de deux mois, avec des manifestations publiques, des graffitis et des affiches décrivant tout spécifiquement ce boycott comme un moyen de « voter pour le renversement du régime » .

Des militants pro-démocratie en Iran, des législateurs, d’anciens hauts responsables, des personnalités éminentes, des humanitaires et des défenseurs des droits Humains du monde entier se mobiliseront en solidarité avec la lutte inébranlable du peuple iranien pour la liberté.

Vous découvrirez sur cette page un compte rendu en direct de cet événement. Son contenu sera mis à jour tout au long de la journée :

Discours de Maryam Radjavi au premier jour du sommet mondial en ligne pour un Iran libre

Le sommet mondial de trois jours pour un Iran Libre-2021 a commencé le samedi 10 juillet. Ce rassemblement en ligne a connecté des Iraniens et des partisans de la Résistance iranienne dans plus de 50.000 points de 105 pays du monde, à des milliers de membres des Moudjahidine du peuple d’Iran dans la cité d’Achraf-3 en Albanie.
Malgré 20h de décalage horaire, de Sydney à Hawaï, les participants se sont connectés à ce sommet.

Au même moment, des milliers d’Iraniens manifestaient sur la Place de Brandebourg à Berlin. Des rassemblements d’Iraniens se sont également tenus dans seize capitales et grandes villes dont Paris, Washington, Londres, Amsterdam, Oslo, Vienne, Rome et Genève, tous connectés au sommet mondial et suivant l’événement sur écrans géants.

Ce sommet a commencé par des messages vidéos de plus d’un millier d’unités de résistance des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), envoyés depuis l’Iran malgré une répression sans merci du pouvoir clérical. Dans ces messages, de jeunes résistants se sont déclarés prêts à renverser la dictature religieuse. Certains ont pris la parole en direct, ce qui a fortement ému le public.

Des dizaines de sénateurs et de représentants américains des partis démocrate et républicain et plusieurs anciens ministres de pays européens, dont des anciens ministres des Affaires étrangères de France, d’Italie et de Pologne, d’anciens ministres de la Défense français et britannique, et le dirigeant du parti du peuple européen, sont également intervenus lors de ce rassemblement.

Lors de son discours, Maryam Radjavi a résumé en trois mots les revendications du peuple iranien et de sa Résistance : liberté, démocratie, égalité. Maryam Radjavi a appelé la communauté internationale à reconnaître la lutte du peuple iranien pour le renversement de la dictature religieuse et pour la réalisation de ces trois revendications.

Voici le texte intégral de ce discours :

Le régime clérical dans l’impasse du renversement, l’alternative démocratique en marche vers la victoire

Chers compatriotes,
Vaillantes unités de résistance,
Chers amis,

Je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue au rassemblement annuel de la Résistance iranienne et j’adresse mes salutations les plus chaleureuses à nos compatriotes et aux amis de la Résistance iranienne à travers le monde.

Dans ce sommet, on entend la voix du peuple iranien, des insurgés et des partisans du soulèvement, ainsi que des défenseurs de la liberté disant que le régime des mollahs est dans l’impasse du renversement. Le peuple iranien et sa Résistance avancent vers la victoire et libéreront l’Iran.

La phase terminale avec le bourreau du massacre de 1988
Chers compatriotes,

Nous sommes à la veille de l’anniversaire du soulèvement du peuple iranien du 21 juillet 1952, le soulèvement contre le régime du chah et la dictature monarchique pour ramener le Grand Mossadegh au pouvoir.

Le même jour en 1981à Téhéran, Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, annonçait la création du Conseil national de la Résistance iranienne en opposition au régime de Khomeiny et à la dictature religieuse.

Chers compatriotes,
Nous sommes à un moment de grands bouleversements de l’histoire. Notre société est assiégée par la tyrannie religieuse, le coronavirus et la faim ; mais le volcan porte en lui des éruptions de soulèvements.

La Résistance iranienne avait prédit et annoncé que le régime des mollahs emprunterait la voie d’une contraction rapide et d’une épuration interne dans sa phase terminale, une réalité affichée durant l’élection présidentielle de la dictature religieuse qui constitue le plus grand échec et le plus grand scandale de l’histoire de ses mascarades électorales.

À tel point que le mollah Alam al-Hoda, représentant de Khamenei et imam du vendredi à Machad, a clairement déclaré que ceux qui ne votaient pas ou déposaient un bulletin nul, voteraient en fait pour les Moudjahidine du peuple d’Iran, l’OMPI.

Oui, pour combler ses failles insondables et contenir les soulèvements à venir, c’est-à-dire pour survivre et empêcher son renversement inévitable, la dictature religieuse a fait de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, son président. Mais de cette façon, elle a creusé sa propre tombe à l’image d’un scorpion encerclé par les flammes qui finit par se piquer lui-même.

Seules la peur du soulèvement et l’agonie politique de la dictature religieuse expliquent la nomination de Raïssi. Quelqu’un dont même Montazeri, le successeur désigné de Khomeiny, avait dit qu’il figurait au nombre de ceux qui avaient commis les plus grands crimes du régime et que son nom à l’avenir figurerait parmi les criminels de l’histoire.
Raïssi est l’un des responsables impliqués dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, dont 90 % étaient des Moudjahidine du peuple, et avant et après, il a été impliqué dans la torture et l’exécution de milliers de personnes.

Lire la suite 

Michael Pompeo, 70e secrétaire d’État des États-Unis

Un conflit est le plus important à comprendre pour redonner à l’Iran la place qui lui revient dans l’histoire. C’est le vrai combat, et il a commencé dans ces premiers moments effrayants de la révolution en 1979.

Le combat central est celui qui se déroule dans les rues, dans les mosquées et dans l’esprit des Iraniens – c’est le clivage entre le peuple et l’opposition organisée en quête de liberté et de démocratie d’un côté, et l’ensemble du régime de l’autre.

Je suis fier d’avoir été du bon côté de ce combat depuis plus d’une décennie maintenant.

Les Iraniens veulent prospérer dans leur foi et protéger leurs familles – cela est aussi vrai à Téhéran qu’à Los Angeles, Austin, Nashville ou Kings Point.

Le régime, bien évidemment, est dirigé par Khamenei, Raïssi et les Gardiens de la révolution (pasdaran). Il est révolutionnaire dans son zèle. Il est barbare. Il est théocratique. Il est lâche et kleptocratique. Ses dirigeants tuent leurs propres citoyens par milliers et choisissent ensuite ceux qui ont commis ces atrocités massives pour diriger leur organisation terroriste et leur régime.

Ce malentendu suggère qu’il n’existe guère de modérés. Ils sont tous reconnus comme barbares, et ce régime est largement demeuré inchangeable malgré les politiques américaines, mais nous pouvons les affaiblir, et nous l’avons fait.

La destruction du pouvoir du régime qui a résulté de nos sanctions et de notre pression maximale était réelle, mais son application pendant moins de deux ans a été insuffisante pour atteindre pleinement ses objectifs finaux. Le régime est à son point le plus faible depuis des décennies.

Depuis 1979, chaque élection en Iran n’a servi qu’à donner une apparence de républicanisme à une théocratie corrompue et barbare. L’élection présidentielle de 2021 est, cependant, très différente de celles qui l’ont précédée, principalement parce qu’elle a lieu alors que le régime théocratique est dans son état le plus précaire depuis 1979, et que ses perspectives de survie sont ouvertement remises en question par les initiés du régime et contestées par une nation rétive et éprise de liberté. En résumé, très peu de personnes ont voté pour Raïssi.

Il s’agissait tout simplement d’un boycott. La participation a été la plus faible depuis 1979, marquant un rejet total du régime et de ses candidats.

Les États-Unis devraient prendre l’initiative de tenir [Raïssi] pour responsable de crimes contre l’Humanité. Toute liaison avec Raïssi reviendrait à traiter avec un meurtrier de masse. C’est non seulement immoral, mais aussi contre-productif.

Nous devrions faire comprendre à nos alliés d’Europe et d’Asie également de la nécessité de le tenir comme responsable, et que s’ils traitent avec cet homme qui a envoyé des milliers de ses compatriotes à la potence lors d’un massacre en 1988, les États-Unis les tiendront également pour responsables.

Comme ce fut le cas avec l’administration Trump, les droits Humains et la lutte contre le terrorisme doivent être au centre même de notre politique vis-à-vis de Téhéran. Nous devons soutenir le peuple iranien. Si nous voulons empêcher Téhéran d’obtenir une arme nucléaire, nous devons faire pression jusqu’à ce qu’ils changent de comportement, ou jusqu’à ce que des réformes faisant évoluer l’Iran vers une forme démocratique de gouvernement aient lieu.

Nous ne pouvons pas inonder l’Ayatollah d’argent et d’avantages économiques dans l’espoir qu’il ne s’en servira pas pour semer le chaos. Ce raisonnement est stupide, dangereux et rétrograde.

Le programme de sanctions et de pressions employé par l’administration Trump doit rester le modèle d’engagement avec l’Iran si nous voulons assurer la sécurité du peuple américain et une meilleure vie pour le peuple iranien.

L’engagement avec le régime ne fera qu’allonger la durée pendant laquelle les mollahs se comportent comme ils l’ont fait ces dernières décennies en refusant la dignité humaine et les droits fondamentaux au peuple iranien.

Nous devons continuer à soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour un Iran plus libre et plus démocratique de toutes les manières possibles.

Au final, le peuple iranien aura une République laïque, démocratique et non nucléaire. Je prie pour que ce jour arrive bientôt et avec le soutien des Iraniens vivant dans le monde entier – et de ceux qui résistent de l’intérieur – ce jour arrivera plus tôt. Je suis engagé dans cette cause ; je sais que vous l’êtes tous aussi. Que votre mission soit bénie et protégée. Que le peuple iranien soit béni.

Janez Janša, Premier ministre de Slovénie

Le peuple iranien mérite la démocratie, la liberté et les droits Humains et doit être fermement soutenu par la communauté internationale. Le régime iranien doit être tenu responsable des violations des droits Humains et la communauté internationale doit être plus ferme à ce sujet.

Pendant près de 33 ans, le monde a oublié les victimes du massacre de 1988. Cela devrait changer. Une enquête de la Commission des Nations Unies est d’une importance cruciale pour faire la lumière sur l’horrible massacre de 1988. Cela est d’autant plus important que le prochain président iranien sera Ebrahim Raïssi, qui est accusé par Amnesty International de crimes contre l’Humanité pour son rôle dans le massacre de [1988].

C’est pourquoi je soutiens une fois de plus clairement et ouvertement l’appel du Rapporteur spécial des Nations unies pour les Droits de l’Homme en Iran, qui a demandé une enquête indépendante sur les exécutions par l’État de milliers de prisonniers politiques et sur le rôle joué par Raïssi.

Discours depuis l’Iran

Plusieurs personnes ont rejoint la conférence depuis l’intérieur de l’Iran et ont exprimé leur soutien à la Résistance iranienne et se sont engagées à lutter pour le renversement du régime des mollahs.

Il convient de noter que le régime punit le soutien au CNRI et à l’OMPI de très lourdes peines, et ces personnes prennent de grands risques pour envoyer des messages en direct à l’événement de la Résistance iranienne.

Stephen Harper, 22e Premier ministre du Canada

Les millions dépensés pour la mise en œuvre de l’accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de JCPOA, ont servi à développer davantage la portée et la capacité du réseau terroriste que le régime soutient dans tout le Moyen-Orient. Le désir de certains de renouveler le JCPOA a tellement enhardi le régime que lors de son dernier simulacre d’élection présidentielle, tous les prétextes d’une candidature dite modérée ont été écartés.

Le simulacre d’élection de cette année a atteint un nouveau seuil, même pour ce régime. Le candidat gagnant, pour être clair, pas le candidat élu, le gagnant désigné n’a même pas prétendu être un modéré. En fait, Ebrahim Raïssi est la personne même à qui le régime a longtemps confié la tâche d’emprisonner ou de tuer toute personne modérée. En 1988, en tant que membre de la commission de la mort, il a ordonné l’exécution de quelque 30 000 prisonniers politiques.

Honte à tout gouvernement dans le monde qui s’assiérait et tenterait de négocier quoi que ce soit avec une administration dirigée par Ebrahim Raïssi.

Comme vous, je crois que le peuple iranien, qui a souffert plus que tout autre de la tyrannie de cette théocratie, aspire plus que tout autre à ce qu’elle prenne fin et à ce qu’elle soit remplacée par les forces démocratiques, laïques et pluralistes que représente le CNRI.

John Bercow, Président de la Chambre des Communes du Royaume-Uni

Je suis ici afin d’exprimer ma solidarité et mon soutien au peuple iranien dans sa quête et sa lutte permanentes pour la liberté, la démocratie et les droits Humains.

Je suis absolument certain que le peuple iranien continue de rejeter toute répression, ainsi qu’en témoignent en effet, les protestations si nombreuses au fil des décennies.

La forme de la dictature n’a finalement pas beaucoup d’importance. C’est le fait qu’elle existe qui compte. Et le fait est que la dictature a pour conséquence un désavantage effroyable, des privations et très souvent la misère pour les personnes qui en subissent les effets.

Je soutiens le plan en 10 points de la présidente élue du CNRI pour l’avenir du pays.

L’appel d’Amnesty International doit être honoré : une enquête doit être ouverte sur Ebrahim Raïssi pour crimes contre l’Humanité. Cet homme a beaucoup à répondre et il est l’incarnation même du tyran sanguinaire.

Je vous assure que vous allez l’emporter. Vous réussirez. Vous gagnerez et les bigots théocratiques qui vous répriment seront chassés du pouvoir par les sifflets.

Franco Frattini, Ministre des Affaires étrangères de l’Italie (2008 -2011) & (2002 -2004), Commissaire européen à la Justice, Liberté et Sécurité (2004 -2008)
Nombre de mes collègues de l’Union européenne, des Etats-Unis, d’Amérique du Nord et d’ailleurs ont été en contact avec des représentants du régime iranien, parfois des soi-disant réformistes, parfois des soi-disant conservateurs. Je peux vous dire, d’après mon expérience directe, qu’il n’y a aucune différence.

Vous avez dans votre cœur et dans votre esprit un pays qui est riche par nature, mais qui est aujourd’hui extrêmement pauvre. Il est pauvre économiquement. Il est pauvre parce que lorsque vous ne jouissez pas de droits fondamentaux non négociables, ce pays est extrêmement pauvre.

Il est important maintenant d’ouvrir les yeux de la communauté internationale.

Le régime s’est servi de l’accord nucléaire comme un levier pour faire reconnaître son rôle dans la région. Ils veulent être reconnus politiquement et c’est sur ce point qu’ils doivent échouer.

Si nous tombons dans le piège de nous asseoir autour de la table et de négocier à nouveau, nous ne faisons que légitimer le régime et reconnaissons son rôle ; et son rôle est malheureusement aussi celui qui déstabilise l’ensemble du Moyen-Orient.

Selon mon opinion personnelle, les sanctions n’affectent pas le peuple libre d’Iran, car la levée des sanctions ne ferait que donner plus d’argent au régime, pas au peuple libre d’Iran.

Mes collègues européens devraient sérieusement envisager de ne pas s’asseoir à la même table que les responsables du régime des mollahs, quels qu’ils soient.

Nous devons être très francs et très stricts dans le respect de notre constitution et de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Ne pas légitimer et ne pas reconnaître la légitimité en tant qu’interlocuteur sérieux d’un pays dont le président mérite d’être traîné en justice.

Donna Brazile, présidente du Comité national démocrate (2016-2017)

Je suis ici non seulement en reconnaissance pour avoir partagé cette occasion. Je suis ici en toute humilité. L’humilité qui vient de l’observation de votre remarquable courage en matière de leadership. L’humilité de vous voir tenir tête à la tyrannie théocratique. Humilité pour votre ferme détermination et votre recherche d’un État laïc.

La lutte pour l’autodétermination, l’égalité et les droits Humains est souvent difficile et toujours longue. N’abandonnez jamais, ne renoncez jamais. N’oubliez jamais que lorsque vous êtes du côté de l’égalité universelle, vous êtes du côté de la vérité.

L’esprit du bipartisme et l’actuel 117e Congrès des États-Unis continueront de vous soutenir. Nous serons à vos côtés.

Sénateur Bob Menendez (D-NJ), président de la Commission des relations étrangères du Sénat américain

Le peuple iranien est toujours affligé d’un gouvernement qui n’a cessé de montrer qu’il n’avait aucun intérêt à assurer quoi que ce soit d’autre que sa propre préservation, semant le chaos à l’étranger, la corruption et la répression à l’intérieur du pays et cherchant à se frayer un chemin vers l’arme nucléaire.

Il suffit de penser à la récente élection présidentielle iranienne, qui a vu la désignation d’Ebrahim Raïssi, un partisan de la ligne radicale, proche du Guide Suprême et soumis aux sanctions américaines en matière de droits de l’Homme.

Votre plaidoyer continu reste absolument vital. C’est une lueur d’espoir qu’un jour le peuple iranien, les États-Unis et même le monde entier se réjouiront de l’avènement d’un gouvernement iranien en paix avec la communauté internationale et qui s’efforce d’assurer un avenir meilleur à son peuple.

Jeanne Shaheen (D-NH), sénatrice américaine senior du New Hampshire

Les violations des droits Humains sont devenues courantes au sein du gouvernement iranien, qui manque de légitimité et dont le maintien au pouvoir est conditionné par la répression de son peuple.

La défense d’un Iran libre et démocratique n’est pas votre seul fardeau. Les États-Unis et la communauté internationale soutiennent vos efforts. Les droits Humains sont depuis longtemps un pilier de la politique étrangère des États-Unis. Alors que nous continuons à nous engager avec l’Iran, les droits Humains doivent être un élément essentiel de l’approche américaine.

Cory Booker (D-NJ), sénateur américain du New Jersey

La culture, les coutumes et l’histoire de l’Iran et de son peuple sont incroyables et vraiment remarquables. Elles méritent d’être célébrées en Iran et dans le monde entier, et non étouffées par des dirigeants autoritaires qui ont peur de leur propre peuple.

Les États-Unis sont les amis du peuple iranien – j’en suis très fière. Je garde l’espoir que nous verrons un jour, en fait, je reste confiant que nous verrons un jour un Iran libre et ouvert.

Sénateur américain Roy Blunt (R-MO), sénateur principal des États-Unis pour le Missouri

L’ayatollah et ses complices continuent de priver le peuple iranien des libertés politiques, religieuses et sociales fondamentales, notamment du droit fondamental à la vie. Les autorités iraniennes se livrent à des horreurs inimaginables, notamment contre ceux qui osent dire la vérité.

Je suis encouragé par les protestations qui ont lieu ces dernières années et qui reflètent ces mêmes principes de vie. J’espère que nous pourrons les voir se poursuivre. Je crois sincèrement qu’il est possible d’obtenir un meilleur gouvernement libre en Iran. Je crois que nous devons continuer à tenir le régime des mollahs responsable de ses abus dans son pays et de ses actions agressives dans le monde.

Sénateur américain Ted Cruz (R-TX) Sénateur américain du Texas

Les activités malveillantes de Téhéran sont bien connues : la prolifération des missiles, la recherche de la destruction des Etats-Unis et de nos alliés, la création d’États terroristes au sein d’autres États comme c’est le cas en Irak, au Yémen et au Liban, le soutien au régime d’Assad en Syrie, le financement et la direction du terrorisme dans le monde entier, et bien sûr, à l’intérieur de l’Iran, encore et encore, la commission d’atrocités impensables en matière de droits Humains. Lorsque nous parlons de l’avenir de l’Iran, je suis convaincu que nous devons travailler à un renversement du régime.

Nous voyons les fruits de cette complaisance sous la forme d’attaques constantes de l’Iran et de ses armées terroristes contre les forces américaines et nos alliés au Moyen-Orient. Je continuerai à mener le combat au Sénat pour que le régime des mollahs soit tenu responsable de ses activités malveillantes et pour que la politique américaine revienne à une pression maximale jusqu’à ce que ce régime maléfique et despotique soit enfin renversé.

Sénateur américain Thom Tillis (R-NC) Sénateur de Caroline du Nord

Le nouveau président de l’Iran est impliqué depuis des années dans des interrogatoires, des meurtres, des actes de torture et des condamnations à mort de militants et d’opposants démocratiques.

Les sanctions ne doivent pas être levées et les négociations avec les États qui soutiennent le terrorisme doivent toujours être évitées.

Mes collègues et moi-même au Congrès soutenons vos appels en faveur d’une république libre et démocratique en Iran qui respecte les droits Humains et les lois internationales.

Sénateur américain John Cornyn (R-TX) ancien président du Comité sénatorial républicain national de 2007 à 2011. Il est le sénateur principal des États-Unis pour le Texas

Les Etats-Unis sont pleinement solidaire du peuple iranien, et nous nous faisons l’écho de son appel à la liberté, à la démocratie et à la paix.

Nous devons adopter une position unifiée en opposition à l’oppression et à la tyrannie que représente le partisan de la ligne radicale Ebrahim Raïssi. Je continue d’exhorter le président Biden à travailler en étroite collaboration avec le Congrès pour identifier une approche efficace et bipartisane de la menace posée par un Iran nucléaire.

Margaret Hassan (D-NH) est la sénatrice américaine du New Hampshire

Je suis fière de me considérer comme une alliée et une amie dans ce combat pour la liberté, comme en témoigne le soutien bipartisan de cette conférence. Démocrates et républicains sont solidaires de vous tous.

Je continuerai à soutenir une politique étrangère américaine qui défend les droits Humains et soutient les mouvements démocratiques dans les pays oppressifs. Le régime de Téhéran doit être tenu pour responsable du fait qu’il traite les femmes comme des citoyens de seconde zone et qu’il persécute les journalistes défenseurs des droits de l’Homme et les minorités ethniques.

Le sénateur américain Rich Scott (R-FL) est le plus jeune sénateur américain de Floride

En tant que membre de la sous-commission des services armés du Sénat chargée des menaces et des capacités émergentes, j’ai exhorté l’administration Biden à donner la priorité à la protection des Etats-Unis et du monde contre le comportement malveillant et les activités déstabilisatrices de Téhéran.

Le régime meurtrier au pouvoir en Iran reste le principal État parrain du terrorisme et constitue une menace importante pour la paix et la sécurité mondiales. Récompenser l’Iran qui continue à soutenir le Hamas et d’autres organisations terroristes tout en développant son arsenal nucléaire n’est pas la bonne voie pour assurer la sécurité des Américains.
Le président Biden doit faire savoir clairement que les États-Unis n’assoupliront pas les sanctions et veilleront à ce que leurs actions dangereuses aient des conséquences.

Kevin McCarthy, membre du Congrès, chef de la minorité de la Chambre des représentants des États-Unis
Je partage vos préoccupations, mais j’ai aussi de l’espoir, l’espoir que l’es Etats-Unis, avec vous et nos alliés, verront un Iran démocratique qui protège la liberté d’expression et les droits de tous. L’espoir que les jours sombres de la peur sous le Guide Suprême viennent à leur fin et que l’Iran s’épanouisse en une nation démocratique responsable.

Hakeem Jeffries, membre du Congrès, président du groupe parlementaire démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis

Le gouvernement iranien brutalise ses citoyens et exporte le terrorisme dans le monde entier. Je vous félicite donc pour votre courage, votre force, votre leadership et votre contribution à l’avènement d’un Iran libre, laïc et non nucléaire.

Nous voulons libérer l’intelligence, les talents et les capacités du peuple iranien qui sont réprimés par un régime moyenâgeux.

Patrick J. Kennedy, membre de la Chambre des représentants des États-Unis (1995 -2011)

La désignation d’un meurtrier de masse comme Raïssi en tant président montre que Khamenei et ses mollahs ont abandonné toute façade de modération. Il n’y a plus d’excuse pour nier la vérité. Nous ne pouvons pas être dans le déni de ce que représente le régime des mollahs.

Merci, Madame Radjavi, merci à l’OMPI et au CNRI révéler ces mensonges des mollahs.

Pandeli Majko, ministre d’État à la Diaspora d’Albanie, ancien Premier ministre

Nous exprimons notre profonde inquiétude quant aux violations des droits Humains en cours en Iran.

Le peuple iranien a boycotté la dernière élection présidentielle. Raïssi est accusé de crimes contre l’Humanité par les organisations internationales des droits de l’Homme. Il est maintenant élu président.

Je suis heureux d’être aujourd’hui aux côtés du peuple qui veut faire partie de l’avenir de l’Iran.

Lulzim Basha, président du parti démocratique d’Albanie

L’aspiration du peuple iranien à la liberté, à la démocratie et au respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a eu et continuera d’avoir l’entière solidarité et le soutien du Parti démocratique d’Albanie et de moi-même.

Les actes récurrents d’agression et de violence non provoqués du gouvernement iranien contre son propre peuple, contre ses voisins et contre la communauté internationale ont blessé d’innombrables Iraniens et d’autres personnes dans la région et dans le monde.

Le régime des mollahs a prouvé qu’il était prêt à enfreindre les normes les plus essentielles de l’ordre international au prix de vies innocentes et de la stabilité régionale.

Nous nous opposons fermement aux pratiques illégales et terroristes des mollahs sur notre sol et à son entreprise structurée d’exportation du fondamentalisme en Albanie.

Nous soutenons le désir de changement du peuple iranien et félicitons Madame Radjavi et ses efforts pour offrir au peuple iranien la perspective d’un pays libre, laïc et démocratique.

Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères et européennes de la France (2010-2011), ancienne ministre de la Justice, ministre de l’Intérieur et ministre de la Défense

Je tiens à vous remercier pour le combat que vous menez et ce que vous défendez en Iran, à savoir la démocratie et la liberté d’expression. J’espère que vos valeurs seront entendues à l’avenir.

L’élection en Iran a été une manifestation de mécontentement de la part de ses citoyens. Le monde aimerait voir l’Iran comme un facteur de paix et de stabilité. Le peuple iranien devrait pouvoir choisir son propre destin.

Liam Fox, secrétaire d’État au commerce international du Royaume-Uni (2016 -2019), secrétaire d’État à la défense (2010 -2011)

Nous devons faire face à un régime dangereux, draconien et déstabilisateur qui réprime son propre peuple et exporte le fanatisme et l’instabilité dans sa propre région et au-delà.

Sous la direction de Khamenei, les pasdaran ont resserré leur emprise sur la société iranienne et en particulier sur son infrastructure économique, bloquant ainsi l’opportunité pour eux-mêmes et pour la nation entière, que l’innovation naturelle du peuple iranien pourrait apporter.

Aucun d’entre nous n’est en désaccord avec le peuple iranien, mais avec le régime qui le réprime de plus en plus, qui exporte la violence et l’instabilité vers ses voisins et qui menace de provoquer un conflit en tentant de devenir un État doté de l’arme nucléaire.

La racine de l’instabilité exportée par l’Iran réside dans l’ambition de Khamenei et de ses acolytes d’être les leaders non seulement de l’Islam chiite, mais de l’Islam lui-même.

Un accord avec l’Iran est peut-être possible, mais il doit tenir compte des violations des droits Humains commises par les mollahs, de ses exportations de terrorisme, de sa menace explicite pour la sécurité d’Israël et de sa tentative de déstabiliser ses voisins régionaux.

Par-dessus tout, nous devons revenir à la position selon laquelle nous allons stopper, et non retarder, les ambitions de l’Iran en matière d’armes nucléaires – un vœu pieux.

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes de la France (2007-2010)

En Iran, on ne dit pas élection. C’est une sélection. Plus de la moitié des Iraniens n’ont pas voté. Le nouveau président est un criminel sous enquête.

Giulio Terzi, ministre italien des Affaires étrangères (2011-2013)

Le fait que l’Iran ait un président disposé et prêt à mener les répressions les plus odieuses et les plus sanglantes contre toute opposition ou dissident est un avertissement fort pour les dirigeants occidentaux qui cherchent à renégocier le JCPOA.
Les gouvernements européens et américains ne doivent pas oublier les souffrances extrêmes infligées au peuple iranien chaque fois qu’ils acceptent de rencontrer des représentants du régime.

Il est grand temps pour les gouvernements européens d’établir un nouveau front euro-atlantique pour faire face efficacement aux menaces venant de Téhéran.

Une bonne occasion est la résolution signée par la majorité du Congrès américain pour contrer les violations des droits Humains et le terrorisme d’État perpétrés par le gouvernement iranien. L’appel bipartisan lancé par les législateurs américains est un appel à collaborer avec les alliés européens afin de démanteler le réseau dense d’agents profitant de la couverture diplomatique des ambassades sur notre continent.

Dans ces circonstances, vous devriez vous tourner vers l’alternative organisée, efficace et démocratique avec son leadership compétent. Le pilier de cette alternative, sa force et sa “constance” sont nés de la lutte des Iraniens contre le régime du Shah et de l’intérieur des prisons du Shah.

Dès le premier jour, le leader de la Résistance iranienne Massoud Radjavi a dit de ce régime qu’une vipère ne donne pas naissance à une colombe, et cela a été pleinement démontré aujourd’hui. C’est pourquoi le régime fait tout ce qu’il peut pour éliminer l’OMPI et le CNRI.

Martin Luther King III, défenseur des droits de l’Homme et fils du Dr Martin Luther King, Jr
Je suis préoccupé par les droits de l’Homme et la lutte pour la liberté en Iran, en partie parce que l’Iran est l’une des plus grandes nations du monde.

Comme mon père, Martin Luther King, Jr, l’a dit un jour : « L’injustice n’importe où est une menace pour la justice partout. »

Je soutiens de tout cœur la législation du Congrès des États-Unis visant à promouvoir la liberté et les droits Humains en Iran. La résolution 118 de la Chambre des représentants, qui exprime le désir du peuple iranien d’avoir une république démocratique, laïque et non nucléaire, condamne également les violations des droits de l’Homme et le terrorisme d’État du gouvernement des mollahs.

Brad Sherman, membre du Congrès (D-CA), membre principal de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants

Je suis le principal parrain démocrate de la résolution 118 de la Chambre des représentants, une résolution qui soutient le peuple iranien et son désir d’un avenir démocratique, laïque et non nucléaire.

Aujourd’hui, le peuple iranien est contraint de vivre sous un régime autocratique et corrompu qui prend pour cible son propre peuple et qui est le principal État parrain du terrorisme international, de la Syrie au Liban, à Gaza, en Europe, en Amérique du Sud et dans le monde entier.

Nous ne devons pas oublier ce que ce régime est et ce qu’il a été capable de faire. Le monde ne doit pas oublier les meurtres de masse perpétrés par le régime des mollahs en 1988.

Il y a tant de personnes dans le monde qui sont solidaires du peuple iranien et qui œuvrent pour un nouveau chapitre de l’histoire de cette grande nation.

Tom McClintock (R-CA), membre de la commission judiciaire de la Chambre des représentants

Si nous n’obligeons pas le régime actuel à rendre des comptes, rien ne permet de dire ce qu’il décidera de faire ensuite à l’encontre de ceux qui aspirent à ces libertés fondamentales.

Par le passé, le peuple iranien a connu le bonheur et la prospérité que la liberté rend possible et aujourd’hui, il cherche à la reconquérir.

J’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui que 249 membres de la Chambre des représentants des États-Unis, soit une solide majorité de l’ensemble de la Chambre, composée de républicains et de démocrates qui ont coparrainé la résolution 118 de la Chambre, expriment leur soutien au désir du peuple iranien de voir naître une république iranienne démocratique, laïque et non nucléaire, et condamnent les violations des droits Humains et le terrorisme d’État commis par le gouvernement iranien.

Le peuple iranien a résisté à l’aventurisme nucléaire et a fait le choix d’un pays non-nucléaire. C’est la Résistance iranienne qui a été la première à dévoiler les sites nucléaires illégaux et les programmes d’armement du régime.

Bien que le régime iranien soit devenu plus répressif et extrême, la Résistance internationale à ce régime est devenue plus forte et plus résolue. Plus on raconte l’histoire de l’Iran, de son fier héritage de liberté et de civilisation, et de sa malédiction actuelle de despotisme et de terreur, plus le monde se rallie à sa cause.

Député Joe Wilson (R.), représentant américain pour le 2e district du Congrès de la Caroline du Sud

Il est essentiel que nous reconnaissions que les mollahs iraniens comptent sur le terrorisme contre les citoyens iraniens et le terrorisme contre la communauté internationale pour survivre.

Ils se servent du terrorisme comme d’un levier dans leurs transactions internationales et ils utilisent leurs diplomates pour planifier des activités terroristes et certainement le meurtre aveugle de personnes innocentes qui réclament leurs droits fondamentaux.

Je vous exhorte, vous et mes collègues, et je dis que c’est le devoir du Congrès de rappeler au monde que le peuple iranien veut une république démocratique laïque et non nucléaire. C’est le message des Unités de résistance dynamiques de l’Iran et le message de la résolution 118 de la Chambre des représentants, dont je suis un fier coparrain.

Le député Dean Philips (D) a représenté le 3e district du Congrès du Minnesota à la Chambre des représentants des États-Unis

Je suis l’un des premiers parrains de la résolution 118 de la Chambre des représentants parce que le peuple iranien est privé de ses libertés fondamentales depuis bien trop longtemps.

Le peuple iranien mérite le droit de voter, d’avoir la certitude que les élections sont libres et équitables, et de connaître l’égalité des sexes, des religions et des ethnies.

Steve Cohen, membre du Congrès (D), représentant américain du 9e district du Congrès du Tennessee

Les droits Humains et la liberté démocratique en Iran sont des questions très importantes pour moi, et font partie de mes priorités absolues. Je suis depuis longtemps un partisan du peuple iranien pour un Iran libre et je soutiens fermement un Iran démocratique et laïc.

Députée Sheila Jackson Lee (D-TX), membre principal de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, représentante du 18e district du Congrès du Texas

Nous voulons un Iran libre, et nous voulons la démocratie nécessaire pour donner aux femmes, aux jeunes et aux familles le pouvoir de dire que ça suffit et que nous exigeons la démocratie.

Vous êtes une organisation libre et démocratique qui apporte l’idée de la liberté.

Député Brian Fitzpatrick (R.) représentant du 1er district du Congrès de Pennsylvanie

Nous devons être clairs dans notre soutien aux droits des Iraniens à choisir leur propre avenir. C’est plus que jamais essentiel après des décennies de complaisance et de concessions qui ont fait de l’Iran le plus grand État parrain du terrorisme dans le monde.

Les Etats-Unis et nos alliés doivent faire comprendre à Téhéran que toute action violente contre ceux qui se rassemblent pacifiquement pour demander un changement entraînera l’application de nouvelles sanctions ciblées contre le régime et ses mandataires terroristes.

Nous devons également demander une enquête indépendante sur le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988. En 1988, le régime des mollahs a massacré plus de 30 000 prisonniers politiques.

Judy Chu (D), membre du Congrès, représentante du 27e district du Congrès de Californie

Chaque année, cette conférence envoie un message fort aux dirigeants iraniens : leur répression et leur violence sont inacceptables. Au lieu de tenir compte de vos appels répétés en faveur des droits Humains, de la paix et de la démocratie. Les dirigeants iraniens ont continué à répondre de leur manière habituelle : par la terreur.

L’adoption d’un projet de loi bipartisan d’une telle ampleur condamnant le soutien du gouvernement iranien au terrorisme envoie un signal clair au peuple iranien afin qu’il sache qu’il n’est pas seul. Ce message est d’autant plus important aujourd’hui que l’un des tueurs les plus ignominieux d’Iran, Ebrahim Raïssi, vient d’être désigné président lors d’une élection qui n’a été ni libre ni équitable.

Nous avons besoin de résolutions comme la résolution 118 de la Chambre pour faire savoir aux dirigeants iraniens que nous les observons et pour faire savoir au peuple iranien, qui se bat pour la liberté et la démocratie, qu’il n’est pas seul.

Theresa Villiers, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Alimentation et aux Affaires rurales (2019-2020)

La désignation d’Ebrahim Raïssi à la présidence après un simulacre d’élection signale que le régime n’a aucune intention de modifier son approche antagoniste à l’égard de la communauté internationale.

Rien dans leurs déclarations publiques n’indique que les mollahs ont l’intention de mettre fin à leur parrainage de milices violentes dans la région, ni à leurs activités nucléaires.

Raïssi ne devrait pas être récompensé par un allègement des sanctions. Je crains que sa nomination ne fasse qu’empirer la situation des droits de l’Homme. Mes électeurs iraniens britanniques m’ont dit qu’ils considéraient ce dernier développement comme un signe que le régime veut resserrer son étau sur le peuple iranien.

Je me suis joint à de nombreux autres orateurs lors de cet événement massif pour encourager le gouvernement britannique et la communauté internationale à s’engager auprès du CNRI, un groupe d’opposition capable d’offrir une alternative démocratique viable au peuple iranien.

Général (retraité) James L. Jones, conseiller à la sécurité nationale du président Obama (2009-2010), ancien commandant de l’USMC, commandant suprême des forces alliées en Europe

L’élection a également mis fin au faux récit que le régime lui-même et ses apologistes occidentaux ont alimenté au monde pendant plus de quatre décennies d’aveux. Fermer les yeux sur les excès des mollahs à l’intérieur et à l’extérieur du pays ne fait que donner du pouvoir aux soi-disant modérés du régime en place.

Les militants en Iran doivent être félicités pour leur travail efficace à l’intérieur de l’Iran pour encourager le peuple iranien à rejeter ce régime. Madame Radjavi, votre appel au boycott a été entendu haut et fort. Par son boycott, le peuple iranien a fait savoir haut et fort qu’il ne se contentera de rien d’autre que le renversement de cette théocratie médiévale et de toutes ses factions.

La sélection de Raïssi a également montré à quel point ce régime est devenu faible et fragile au cours de ce processus, Khamenei ne pouvant même pas faire confiance à ses plus proches confidents comme Ali Larijani.

Le résultat de l’élection est une confirmation de ce que la Résistance iranienne dit depuis quatre décennies, à savoir que ce régime est incapable de se réformer et qu’aucune concession politique ou économique ne pourra modérer son comportement.

Il est quelque peu inconcevable que l’Occident ne condamne pas ce criminel international. Que doit-il faire de plus pour mériter la condamnation des pays démocratiques ?

Déjà, les principales institutions de défense des droits de l’Homme et les plus grands experts des droits de l’Homme de l’ONU ont demandé une enquête impartiale sur le rôle de Raïssi dans le massacre de 1988. Pourquoi ce silence ? Il est temps de mettre un terme à la culture de l’impunité pour les meurtriers de masse de Téhéran. Trop, c’est trop.

Il y a une opposition organisée et très efficace dans le CNRI dirigé par Madame Maryam Radjavi qui offre une alternative réellement démocratique et viable. C’est une alternative qui bénéficie non seulement d’un soutien au niveau national, mais aussi d’une légitimité internationale croissante.

Linda Chavez, directrice du Bureau de liaison avec le public

Il est important de comprendre que Téhéran ne persécute pas seulement son propre peuple à l’intérieur de ses frontières, mais que sa portée est mondiale. Les mollahs sont constamment à l’assaut pour essayer de tenir en échec ceux qui veulent apporter la démocratie en Iran.

Raïssi n’est pas quelqu’un avec qui un gouvernement raisonnable et démocratique devrait traiter. Ce n’est pas quelqu’un qui représente le peuple iranien. Il est simplement un représentant des mollahs et de leur contrôle à toute épreuve.

Je dirais que le moment est venu pour ceux qui soutiennent la liberté et la démocratie en Iran de se lever et de faire entendre leur voix, et pour ceux d’entre nous qui, en Occident, jouissent déjà de ces libertés, de se tenir aux côtés de ceux qui sont en fait les phares de la liberté pour le peuple iranien.

Secrétaire Deborah Lee James, ancienne secrétaire de l’armée de l’air américaine (2013-2017)

Vous formez aujourd’hui l’épine dorsale d’une Résistance croissante et puissante au régime corrompu de Téhéran, une Résistance qui, grâce à votre persévérance, ne sera jamais réduite au silence.

Grâce à vos efforts collectifs et au leadership de Mme Radjavi, vous avez envoyé un message puissant au Guide Suprême des mollahs, Khamenei, et à ses acolytes. Ce message était tout simplement le suivant : Nous ne prendrons pas part à votre simulacre d’élection. Votre boycott réussi de l’élection du 18 juin 2021, qui fait suite à quatre années de protestations populaires, montre au monde et au régime au pouvoir que le peuple iranien en a assez, assez des promesses non tenues, de l’incompétence économique, de la corruption systémique, du non-respect des droits Humains et du traitement misogyne des femmes iraniennes.

Ebrahim Raïssi a le sang de nombreuses personnes sur ses mains et le monde entier le sait.

Lire la suite