vendredi, mars 29, 2024
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L’ancien ministre des affaires étrangères argentin reconnaît que le régime iranien a fait exploser le centre communautaire juif

L’ancien ministre des affaires étrangères argentin reconnaît que le régime iranien a fait exploser le centre communautaire juif

Le journaliste argentin Daniel Santoro a dévoilé vendredi deux enregistrements dans lesquels on peut entendre l’ancien ministre argentin des affaires étrangères Hector Timerman reconnaître que le régime iranien a « posé les bombes » qui ont détruit le centre communautaire juif de l’AMIA à Buenos Aires en 1994.

Timerman s’entretenait avec le président de la communauté juive locale Guillermo Burger en 2012, alors que les discussions avec le régime iranien sur sa responsabilité dans l’acte terroriste venaient de commencer.

Santoro a affirmé que pendant la conversation, dévoilée dans son nouveau livre « Nisman Doit Mourir », « Timerman a fait pression sur les membres de l’AMIA pour qu’ils ne publient pas de déclaration au début des négociations avec l’Iran. »

Cette discussion a été un événement dramatique, a expliqué Santoro, parce que la Présidente d’alors Cristina Fernández de Kirchner suivait officiellement une politique stricte de « nous ne négocions pas avec les terroristes. »

« Et voilà Timerman qui, dans une conversation, affirme qu’il est convaincu que les iraniens ont posé la bombe », a déclaré Santoro, ajoutant : « Imaginez l’ironie – alors il a fait pression sur la communauté juive, dans les deux enregistrements », pour que ses paroles ne soient pas rendues publiques, suggérant qu’elles rendraient infructueuses les négociations avec les iraniens. A un moment dans l’enregistrement, après que Burger a soutenu que le régime iranien n’était pas un partenaire de négociations digne de confiance, Timerman explose : « Avec qui croyez-vous que l’on négocie, la Suisse ? »

Le nouveau ministre de la Justice argentin Germán Garavano a d’ores et déjà annoncé qu’il ne ferait pas appel de la décision de justice d’annuler un accord avec le régime iranien qui dégage Téhéran de la responsabilité de l’atrocité de l’AMIA qui a causé la mort de 85 personnes et en a blessé 330 autres.

Garavano fait partie du cabinet du nouveau président argentin Mauricio Macri, dont le mandat a débuté il y a deux semaines.

 

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