mardi, mars 19, 2024
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Un diplomate iranien impliqué dans l’attentat contre l’OMPI à Villepinte, entame sa 3e année de détention

Le quotidien officiel Keyhan, connu pour être le porte-parole du Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, a écrit mercredi: « L’incarcération d’Assadollah Assadi est entrée dans sa troisième année. »

Ce diplomate terroriste du régime iranien a été arrêté début juillet 2018 alors qu’il tentait de faire poser une bombe dans le rassemblement annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Paris (Villepinte). Cet événement avait réuni des milliers d’Iraniens, des partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), et de nombreux politiciens de renom et des parlementaires d’Europe, du monde musulman, d’Australie, du Canada et des États-Unis.

Depuis 2014, Assadi avait agi comme le chef du Renseignement du régime à l’ambassade des mollahs en Autriche, sous couverture de diplomate. Il avait remplacé Mostafa Roudaki, le chef de liaison du ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK,) à Vienne. Roudaki est devenu plus tard l’officier du renseignement en chef du régime en Albanie pour poursuivre les complots terroristes contre les membres de l’OMPI qui résident à Achraf 3, en Albanie.

Le gouvernement albanais a expulsé Roudaki en tant que « persona non-grata» pour ses activités terroristes, y compris le complot terroriste déjoué contre un rassemblement de l’OMPI en Albanie en mars 2018, à la veille du Nouvel an perse. Gholamhossein Mohammadnia, l’ambassadeur du régime en Albanie, avait également été expulsé.

Assadi était le principal organisateur de l’attentat contre le rassemblement du CNRI « pour un Iran libre » à Paris. Il avait livré personnellement la bombe à deux autres terroristes qui étaient censés entrer dans le rassemblement, déguisés en partisans de l’OMPI, et pauser la bombe. Mais les deux terroristes, Amir Sadoni et Nassim Nomeni, ont été arrêtés en Belgique.

Le CNRI a alors indiqué dans un communiqué que la décision de commettre ce crime terroriste majeur a été prise au plus haut niveau du régime, à savoir le Conseil suprême de sécurité, en présence de Rohani et Zarif et avec l’approbation de Khamenei.

2018 a vu une forte augmentation des complots terroristes du régime contre l’OMPI et le CNRI. La première série de manifestations en Iran en 2018 a vu la population exiger un changement de régime, ce qui a terrifié le pouvoir intégriste. L’isolement international du régime en raison de ses activités néfastes, a exercé une pression supplémentaire sur le régime.

Il a utilisé toutes ses ambassades et sa couverture diplomatique, ainsi que d’autres couvertures telles que le «journalisme», pour poursuivre ses activités terroristes. À cet égard, Ali Fallahian, l’ancien chef du VEVAK a déclaré dans une interview: «Le ministère a besoin d’une couverture pour ses travaux afin de collecter des informations à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il est évident que nous n’envoyons pas d’agent en Allemagne ou en Amérique et, par exemple, disons, ok, je suis un agent du ministère de l’information et je suis ici pour collecter des informations, donnez-moi cela. De toute évidence, il travaillerait sous le couvert des affaires ou d’autres emplois, y compris les journalistes. Vous savez que beaucoup de nos reporters sont en fait des agents du ministère. »

À cet égard, la résistance iranienne a à plusieurs reprises « appelé à la fermeture des ambassades et des agences du régime des mollahs, des centres de terrorisme et d’espionnage, et à l’expulsion des diplomates et des agents du renseignement des pays européens. Elle a souligné la nécessité de divulguer et de publier tous les détails de l’affaire. L’opinion publique doit être pleinement informée des complots terroristes du régime des mollahs. Cela est nécessaire pour garantir la sécurité des réfugiés et dissidents iraniens.

Le rassemblement « Pour un Iran libre » le 17 juillet 2020 exhortera les gouvernements occidentaux de soutenir le peuple iranien dans sa quête de liberté. Il sera également le reflète de la volonté des Iraniens pour changer de régime vers la démocratie.