La Commission des Affaires étrangères du CNRI demande au Conseil des droits de lHomme de lONU dexpulser Saïd Mortazavi et réclame son arrestation pour crimes contre lhumanité
CNRI – Dans une lettre adressée hier à lambassadeur Luis Alfonso De Alba, président du Conseil des droits de lHomme des Nations Unies, M. Mohammad Mohadessine, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a condamné la présence de Saïd Mortazavi à lactuelle session du Conseil, la qualifiant de violation odieuse des principes que le Conseil a pour mission de sauvegarder.
Dans sa lettre, dont des copies ont été envoyées au secrétaire général de lONU Kofi Annan et au ministre des Affaires étrangères suisse, il déclare: « Autoriser un bourreau dentrer en Suisse sous couvert diplomatique a profondément blessé les Iraniens, dont certains des êtres chers ont été victimes de Mortazavi».
M. Mohadessine a ajouté : « Au lieu dêtre reçu par les Nations Unies, il devrait être expulsé et la Justice suisse devrait larrêter et le livrer à un tribunal international compétent pour crimes contre lhumanité ».
Sous la présidence de Khatami, Saïd Mortazavi, en sa qualité de juge des médias, a fait fermer 80 journaux proches des réformateurs. Il est directement impliqué dans tous les crimes commis ces dernières années contre les Iraniens. En automne dernier, il a ordonné la mise en place du plan Zafar à Téhéran au cours duquel 2000 jeunes de différents arrondissements ont été arrêtés puis emprisonnés. En hiver 2006, il a été responsable de la répression cruelle des travailleurs des transports en commun de Téhéran qui se sont mis en grève pour réclamer leurs salaires impayés.
Le 16 novembre 2003, le gouvernement canadien a tenu Mortazavi responsable de la mort de Zahra Kazemi. Cette photojournaliste irano canadienne avait été violée puis tuée sous torture pendant sa détention dans la funeste prison dEvine.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 22 juin 2006