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Iran : Les mollahs veulent détruire les fosses communes des prisonniers politiques massacrés en 1988

ImageLe régime inhumain des mollahs a l’intention de faire du cimetière de Khavaran dans l’est de Téhéran, où sont enterrées dans des fosses communes les victimes du massacre des prisonniers politiques de 1988, en un cimetière public sous couvert de développer le secteur. C’est une tentative de détruire la preuve la plus évidente du massacre de 30.000 prisonniers politiques Moudjahidine du peuple d’Iran et d’autres groupes et courants politiques.

Il y a quelques temps, le guide suprême Ali Khameneï avait ordonné au maire de Téhéran de l’époque et désormais président Mahmoud Ahmadinejad de préparer un plan à cette fin. Récemment, la municipalité de Téhéran a envoyé un groupe de ses agents pour mettre en oeuvre ce plan, mais ils ont rencontré l’opposition des familles des victimes au cimetière.

Etant donné que la vaste majorité des prisonniers massacrés ont été enterrés dans des fosses communes sans leur identité et sans tombe évidente, un tel changement signifierait détruire les tombes de ces martyrs et éliminer les traces de ce crime horrible, qui est un des cas les plus clairs de crime contre l’humanité.

Durant le massacre de 1988, même les prisonniers qui avaient purgé leurs peines ont été exécutés selon la fatwa de Khomeiny, dans laquelle il dit, "comme ces traîtres de Monafeghines [Moujahidines] ne croit pas dans l’islam et que ce qu’ils disent vient de la ruse et de l’hypocrisie ( …) il est décrété que ceux qui sont en prison dans tout le pays et restent inébranlables dans leur soutien aux Monafeghines, sont en guerre contre Dieu et condamnés à être exécutés … Il serait naïf de faire preuve de pitié pour ceux qui luttent contre Dieu. La manière décisive avec laquelle l’islam traite ses ennemis fait partie des principes indiscutables de l’Etat islamique. J’espère qu’avec votre rage révolutionnaire et votre vengeance contre les ennemis de l’islam, vous saurez satisfaire Dieu Tout Puissant. Que ceux qui prennent les décisions n’hésitent pas, ni n’aient le moindre doute ou s’inquiètent des détails. Ils doivent essayer d’être le plus féroce possible contre les infidèles.’"

Le guide suprême Khameneï, à l’époque président, a été parmi ceux qui ont appliqué la fatwa de Khomeiny. Le ministre de l’intérieur, le mollah Mostafa Pour-Mohammadi, alors vice-ministre des renseignements, était un des trois membres de la commission de la mort qui a ordonné les exécutions de prisonniers groupes après groupes.

La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général des Nations Unies, le haut commissaire pour les droits de l’homme et le groupe de travail de la CDH sur les exécutions arbitraires à prendre des mesures urgentes pour empêcher la destruction de Khavaran. Elle les appelle également à envoyer une délégation en Iran pour spécifier les noms et les tombes des victimes. Les mollahs criminels ne doivent pas être autorisés à détruire les documents et les preuves de leurs crimes contre l’humanité en toute impunité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 août 2005