CNRI – A la suite de vastes affrontements entre les étudiants et les forces paramilitaires du Bassidj, dimanche dernier à luniversité industrielle Charif de Téhéran, le régime a menacé les étudiants darrestations et dune nouvelle vague de répression.
Les heurts, qualifiés par les médias officiels de sans précédent ces huit dernières années, ont éclaté après que des membres du Hezbollah et des agents en civil aient enterré à la mosquée de luniversité les restes de trois hommes tués pendant la guerre Iran-Irak. En guise de protestation, une majorité détudiants ont affronté les forces répressives, et les ont battues ainsi que le président de luniversité.
Ceux qui sont à lorigine de lincident ont été identifiés et les autorités concernées à luniversité prendront des mesures ces deux prochains jours, a dit Ashgar Zare’i, le directeur général de la sécurité du ministère de la Science, selon lagence de presse officiel ISNA le 15 mars.
La Résistance iranienne condamne les pressions et les restrictions exercées sur les étudiants de luniversité Charif. Elle attire également lattention des organisations internationales sur la politique répressive du régime des mollahs contre les étudiants et appelle à des actions urgentes pour empêcher larrestation, lemprisonnement et la torture des étudiants
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 mars 2006