Il faut renvoyer le dossier des crimes contre l’humanité du régime iranien au Conseil de sécurité des Nations unies
Mercredi 23 mars 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a approuvé une résolution présentée par 39 membres de l’ONU pour prolonger « le mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme » en Iran pour « une nouvelle période d’un an ». Cette approbation est intervenue en dépit des efforts du fascisme religieux au pouvoir en Iran et un certain nombre de pays responsable de violations des droits de l’homme, pour empêcher la ratification de la résolution.
La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies contre la violation grave des droits de l’homme en Iran « regrette le manque de coopération » du régime iranien « avec les demandes du Conseil des droits de l’homme et de l’Assemblée » et « exprime une grave préoccupation » au sujet de la situation des droits de l’homme en Iran comme il est indiqué dans le rapport de M. Ahmed Shaheed.
La préoccupation concerne également « le manque d’autorisation d’accès du Rapporteur spécial pour se rendre en Iran ». La résolution appelle le régime iranien « à coopérer pleinement avec le Rapporteur spécial et à lui permettre d’accéder au pays, et d’obtenir toutes les informations nécessaires pour permettre l’exécution de son mandat ».
En plus des membres de l’UE, de nombreux autres membres du Conseil des droits de l’homme ont voté cette résolution, notamment la Corée du Sud, la Macédoine, les Emirats Arabes Unis, le Mexique, le Qatar, le Panama, le Paraguay, l’Albanie, l’Arabie Saoudite, le Botswana et le Salvador.
La Résistance iranienne se félicite du renouvellement du mandat du Rapporteur spécial et demande au Conseil des droits de l’homme et au Rapporteur spécial de renvoyer le dossier des crimes du régime iranien au Conseil de sécurité et de traduire en justice ceux qui ont commandité ces crimes contre l’humanité et leurs auteurs.
Ceci est la seule façon de faire face à un régime qui se présente comme le violateur numéro un des droits de l’homme dans le monde avec 120 000 exécutions politiques et sept attaques meurtrières contre les réfugiés iraniens dans les camps d’Achraf et de Liberty, qui bafoue constamment et systématiquement les résolutions de l’ONU et refuse les visites du Rapporteur spécial et d’autres titulaires de mandat.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 24 mars 2016