jeudi, mars 28, 2024
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La résistance iranienne appelle à un mandat d’arrêt international contre le nouveau président

ImageLa résistance iranienne appelle à un mandat d’arrêt international contre le nouveau président des mollahs

Un regard sur le passé du nouveau président des mollahs, Mahmoud Ahmadinejad, montre que le chemin qui l’a conduit au pouvoir est pavé de meurtres, d’assassinats, de prises d’otage, de répression et de torture. Il a commis des crimes contre l’humanité.

La Résistance iranienne appelle les autorités gouvernementales et internationales compétentes à délivrer un mandat d’arrêt international contre lui. 

Membre du corps des pasdarans, Ahmadinejad a été impliqué dans la torture, les exécutions et les coups de grâce pour achever les prisonniers dan la funeste prison d’Evine de Téhéran et d’autres centres de torture depuis le début du régime des mollahs.

Il fait partie des fondateurs de l’Association des Etudiants musulmans, rebaptisée par la suite Bureau de la consolidation de l’unité. Ce bureau a joué un rôle crucial dans l’identification et l’arrestation des étudiants dissidents, spécialement des sympathisants des Modjahedines dans les universités. Il a également été actif durant la soi-disant “révolution culturelle” qui a conduit à une vaste purge des étudiants et à la fermeture des centres d’enseignements supérieurs pendant plusieurs années.

En 1981, Ahmadinejad, avec des étudiants de “la ligne de l’imam” est entré au service du bureau du procureur à la prison d’Evine, où ils a collaboré avec Mohammad Kachoui (directeur d’Evine) et Assadollah Ladjevardi (procureur de Téhéran). Tortionnaire vicieux, Ahamdinejad a commandé les pelotons d’exécutions au début des années 1980, et a personnellement achevé les prisonniers en leur tirant des coups de grâce.  

En 1986, il a rejoint la brigade spéciale du corps des pasdarans à la Garnison Ramadan situé à Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran. Mise en place par les services de renseignements des pasdarans, la garnison était responsable des opérations spéciales et des attentats terroristes en territoire irakien. Ahmadinejad a pris part à plusieurs reprises à des opérations terroristes en Irak, spécialement à Kirkuk. La garnison Ramadan est la base principale de la Force Qods [Jérusalem] des pasdarans, fondée quelques années plus tard.

Le général Mohammad Jafar Sahraroudi, alors commandant de la garnison Ramadan, a recruté Ahmadinejad pour l’assassinat à Vienne en juillet 1989 du Dr. Abdul-Rahman Ghassemlou, Secrétaire général du Parti démocrate du Kurdistan d’Iran. Sahraroudi a mené l’opération dans laquelle il avait été blessé. Les autorités autrichiennes l’avaient cependant renvoyé lui et ses complices à Téhéran.

Ahamdinejad était le commandant d’un des deux commandos de la mort, le premier étant dirigé par Sahraroudi en personne. Il a également reçu des armes et des munitions pour cette opération de l’ambassade d’Iran à Vienne, qu’il a ensuite remises aux membres des deux commandos.

Ahmadinejad a entretenu de nombreux contact avec Hossein Sheikh-Attar, qui est impliqué dans l’assassinat de Chapour Bakhtiar et qui a été condamné par contumace par un tribunal de Paris.

En tant que maire de Téhéran, Ahmadinejad a joué un rôle important pour faciliter les activités d’un groupe terroriste, “le siège de la commémoration des martyrs du mouvement islamique mondial », formé en 1982. Ce groupe a lancé ces derniers mois une campagne vigoureuse dans la capitale et en province pour recruter des volontaires pour des opérations suicides contre des cibles  à l’étranger, spécialement en Irak. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 juillet 2005