jeudi, mars 28, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: Iran RésistanceDes accusations sans fondement contre l'OMPI constituent une concession ignoble au régime...

Des accusations sans fondement contre l’OMPI constituent une concession ignoble au régime en Iran

CNRI – Hier soir, l’agence de presse du régime des mollahs IRNA a annoncé dans une dépêche que le parquet de Paris avait porté le 19 mars de nouvelles accusations de "blanchiment et d’escroquerie" contre les membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Ces accusations totalement mensongères interviennent alors que le gouvernement français s’obstine à refuser d’appliquer le jugement de la Cour européenne de justice du 12 décembre 2006 annulant l’étiquette de terrorisme contre l’OMPI et levant le gel de ses avoirs.

Ces fausses accusations font suite à des marchandages honteux qui ont abouti à la constitution du dossier du 17 juin 2003 et au raid violent et illégitime ce jour-là contre les bureaux du Conseil national de la Résistance iranienne et les domiciles de ses membres et  sympathisants dans la région parisienne.

Porter de nouvelles accusations signifie également que les responsables de ce dossier monté de toutes pièces ont préféré abandonner le domaine de l’accusation de terrorisme et du financement de terrorisme pour se retrancher dans de blanchiment et l’escroquerie.

En inventant  de nouvelles allégations sans fondement, on veut garder ouvert ce dossier pour le bon plaisir des mollahs criminels, au lieu d’expliquer ce qu’il est advenu de l’accusation de terrorisme après six ans d’enquête et pourquoi ce dossier n’a pas encore été renvoyé devant un tribunal. La nullité de ces accusations peut être facilement prouvée devant tout tribunal impartial.

Evoquer de genre d’accusations dans un dossier qui a été créé à la demande du régime des mollahs en contrepartie de contrats commerciaux juteux accompagnés de commissions faramineuses n’est pas une chose nouvelle. Il y a deux ans alors qu’il était clair pour tous que l’accusation de terrorisme et de financement de terrorisme était sans fondement, ce prétexte a été invoqué pour maintenir ouvert le dossier afin de continuer les affaires avec les mollahs.

En février 2005, le journal Le Monde avait écrit : " Plus d’un an et demi après la spectaculaire opération policière conduite à son siège d’Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise), les investigations visant l’organisation des Moudjahidines du peuple iranien (OMPI) n’ont pas clairement établi le caractère terroriste des activités, en France, du mouvement d’opposition au régime de Téhéran."

Au même moment Le Monde annonçait un changement de direction du dossier en citant les responsables judiciaires et en précisant que "l’enquête sur les Moudjahidines du peuple révèle un circuit de blanchiment".

Investir sur le régime en crise des mollahs qui met en danger la paix et la sécurité dans la région et le monde par la répression, les assassinats, les projets atomiques, l’exportation du terrorisme et les prises d’otages, ne mènera à rien et ne fera qu’encourager ce régime à commettre davantage de prises d’otages et de terrorisme.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 avril 2007