jeudi, mars 28, 2024
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La Résistance iranienne condamne l’arrestation de l’avocat Adolfatah Soltani et demande sa libératio

La Résistance iranienne condamne l’arrestation de l’avocat Adolfatah Soltani et demande sa libératioLa Résistance iranienne condamne l’arrestation d’Abdolfatah Soltani, avocat d’Akbar Gandji et de la famille de Zahra Kazemi assassinée il y a un an sous la torture à la prison d’Evine, et appelle les instances internationales de défense des droits de l’homme à obtenir sa libération et celle des autres prisonniers politiques.

Les forces répressives de la dictature religieuse lors d’un raid au siège du barreau, ont arrêté M. Soltani qui fait partie de la direction du barreau et qui y menait un sit-in de protestation.

Jamal Karimi-Rad, porte-parole du pouvoir judiciaire des mollahs, n’a pas eu peur du ridicule en annonçant dimanche que les charges pesant contre M. Soltani était de « livrer des secrets et des documents nucléaires de l’Iran ». M. Soltani à l’heure actuelle se trouve dans la section 209 de la prison d’Evine, sous contrôle du ministère des renseignements.

Le Dr. Sanabargh Zahedi, président de la commission judiciaire du Conseil national de la Résistance iranienne, a fermement condamné l’arrestation de M. Soltani et a déclaré que le régime des mollahs, dès le premier jour, n’a jamais donné la moindre valeur au droit à la défense lors d’un procès et a toujours considéré les avocats comme une nuisance dans le système répressif judiciaire. Par contre, durant toutes ces années, les avocats ont axés leurs activités et leurs démarches pour dénoncer la nature anachronique et inhumaine des lois de ce régime.

Tout au long des années passées, un grand nombre de juristes iraniens ont été exécutés ou assassinés, ou encore sont morts sous des pressions insupportables. L’avocat et juriste Chokrollah Paknejad, Manouchehr Massoudi, Mahmoud Bani Nadjarian, Reza Khaksar et Zia Modaressi, ont été exécutés après avoir été sauvagement torturés. Le Dr. Kazem Radjavi et Abouzar Vardasbi, également juriste, ont été assassinés par le régime. Amin Amini et Manouchehr Gha’em Maghami ont été assassiné par le ministère des renseignements. Abdolhamid Ardalan, président de l’association du barreau iranien, est mort sous des pressions intolérables. Des centaines d’avocats ont été emprisonnés ou rayé du barreau ces dernières années. Nasser Zarafchan, emprisonné depuis quelques temps maintenant, est un cas flagrant des mauvais traitements que fait subir le régime aux avocats.

Le régime médiéval des mollahs a piétiné les droits du peuple iranien et particulièrement les droits des prisonniers politiques à se faire assister d’un avocat.

Le président de la commission juridique du CNRI a appelé l’ensemble des avocats et de ses collègues à faire entendre leur protestations contre le système judiciaire répressif et à concentrer leur attention sur la manière d’assurer aux Iraniens le droit à un avocat, quelque chose qui ne pourra devenir une réalité qu’après le renversement de ce régime.

Le Dr Zahedi a appelé la commission des droits de l’homme de l’ONU, les avocats, les juristes, les barreaux, les juristes et les associations d’avocats, ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme à protester contre les exécutions, la torture et les pressions croissantes sur les avocats iraniens.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 août 2005