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Les mensonges et les dissimulations du régime iranien dans les projets nucléaires

 

Ali Akbar Salehi, chef de l’Agence atomique du régime des mollahs, a avoué que les mollahs avaient dissimulé des parties de l’équipement nucléaire prohibé. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision d’État, il a déclaré : « Concernant les tubes à combustible, nous avions acheté des tubes similaires auparavant, mais je ne pouvais pas les déclarer à l’époque. Seul une seule personne le savait en Iran ».

Il a ajouté : « Seule la plus haute autorité de l’État (le Guide Suprême Khamenei) était au courant et personne d’autre. Sa Sainteté avait souligné que vous devez faire attention à ces gens (P5+1), ils ne sont pas dignes de confiance et ne tiennent pas leurs promesses. Eh bien, nous devions travailler avec finesse et intelligence. Cela veut dire qu’en plus d’avoir eu soin de ne pas briser les ponts derrière nous, nous devions aussi construire des ponts pour nous permettre d’aller plus vite si nous devions reprendre notre activité. Il s’agit de tubes de deux à trois centimètres de diamètre et de trois ou quatre mètres de long. Nous avions acheté des tubes similaires et la même quantité. On (AIEA) nous a dit de les remplir de ciment, nous avons donc versé du ciment dans ces tubes. Mais nous n’avons pas déclaré que nous avons d’autres tubes, si non, ils auraient dit : messieurs, veuillez verser également du ciment dans ceux-ci (…) Nous allons maintenant utiliser ces tubes, maintenant nous avons ces tubes. » (La 4ème chaine de la télévision d’État, le 22 janvier 2019)

Mercredi 30 janvier, Salehi a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA : « Nous avions des pièces de rechange et en avons acheté d’autres et elles n’étaient pas contre les règles. Il n’était pas nécessaire d’annoncer que nous avions des tubes de rechange ». Il a ensuite expliqué que la dissimulation et la violation de l’accord ont été faites sous l’ordre d’Ali Khamenei : « Nous devons être vigilants et calculer le processus de retour possible. En d’autres termes, nous ne devrions pas supprimer tous les ponts derrière nous. »

Ces propos montrent clairement que l’intention du régime dans les négociations nucléaires, en particulier avec les P5+1, était basée sur la falsification et la dissimulation, et n’avait d’autre but que d’accroître les chances d’obtenir la bombe nucléaire.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, avait immédiatement donné cet avertissement après la signature de l’accord nucléaire du 14 juillet 2015 : « Cet accord n’empêchera pas les mollahs d’user de la tromperie pour accéder à l’arme nucléaire ». Et avant cela, le 24 novembre 2013, elle avait déclaré : « Toute complaisance, hésitation et concession de la part de la communauté internationale incitera Khamenei à se tourner à nouveau vers la tromperie et la duperie. »

Dans son livre, « National Security and Nuclear Diplomacy » (Sécurité national et diplomatie nucléaire), Hassan Rohani, président du régime théocratique, a écrit : « En 2002, les activités se déroulaient dans une atmosphère calme, mais les moudjahidine (OMPI/MEK) ont soudainement fait beaucoup de bruit en proférant de fausses accusations… alors que notre Organisation de l’énergie atomique voulait… mettre l’AIEA devant le fait accompli. »

Le Sunday Telegraph du 5 mars 2006 a indiqué que dans un discours public, Hassan Rohani avait « révélé comment Téhéran avait joué le jeu du temps et tenté de duper l’Occident après que son programme nucléaire secret eut été découvert par l’opposition iranienne en 2002 ».

Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2019