vendredi, mars 29, 2024
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Les mollahs sont les ennemis de l’Iran et de l’islam Ils n’échapperont pas au bourbier de maladie et de mort qu’ils ont créé pour le peuple

Discours de Maryam Radjavi À l’occasion du début du mois sacré du Ramadan

Mes chers sœurs et frères,
Que Dieu agrée vos prières et votre jeûne.
Certes, ceux qui partent en quête de liberté et de justice sont ceux qui pratiquent la prière et le jeûne authentiques.
C’est le mois de Ramadan, le mois de Taqva, du dévouement libérateur, venu pour renforcer la volonté et préparer autant que possible les Moudjahidines à mener un combat encore plus intense contre les ennemis de la vie, de la liberté et des droits du peuple d’Iran.
C’est un mois pour s’enquérir de ceux qui sont pauvres et qui ont faim. Le jeûne provoque la conscience de l’humanité à se rebeller contre cette longue souffrance et à se demander jusqu’à quand cette injustice et cette faim vont-elles durer. Jusqu’à quand les gens doivent-ils être victimes de la maladie et de la pauvreté?
Oui, un mois pour s’enquérir du sort de ceux qui n’ont aucun soutien, du sort des malades et de celui des rejetés et des exclus, repoussés dans les marges, dans les bidonvilles.
C’est le moment de s’enquérir des personnes qui ont été dépouillées de leur droit à la santé, et aux personnes dont le droit de vivre dans la liberté et l’égalité a été piétiné par les pillards et les barbares enturbannés.
En même temps, le Ramadan est aussi le mois du premier imam des chiites, Ali, le guide des démunis et des opprimés, le guide de la justice et de la quête de la justice.
L’Imam Ali a dit lui-même à propos du concept de justice:  » وَالْعَدْلُ سَائِسٌ عام  »
C’est-à-dire que la justice protège tout le monde, toute la société et la population et constitue une éthique générale. Mais la religion et la conduite des mollahs qui reposent sur l’oppression, le crime et le pillage, sont exactement à l’opposé de l’Imam Ali.
Ramadan est le mois au cours duquel les mollahs au pouvoir sont le plus dénoncés pour tout le mal qu’ils ont fait.
Le mois de Ramadan est un miroir qui met en lumière l’image des propriétaires et des conducteurs de voitures valant des centaines de milliers de dollars face à l’immense majorité dévorée par la maladie, la pauvreté, la faim et l’oppression.
Il met en lumière les images de tables débordantes de nourriture d’une petite minorité devant les tables vides de dizaines de millions d’Iraniens dépouillés.

Maryam Rajavi’s speech on the advent of the Holy Month of Ramadan

Les images des palais, des villas et de la vie royale des mollahs milliardaires et honnis face aux pauvres des bidonvilles qui n’ont rien d’autre que leurs souffrances.
Ceux qui n’ont pas d’emploi pour gagner leur vie, pas de bonne maison où vivre et pas de médicaments pour se soigner. Ceux qui n’ont rien à manger s’ils ne sortent pas chaque jour pour gagner leur maigre pitance malgré l’épidémie du Covid-19 et qui habitent dans des endroits exigus, humides et surpeuplés, où ils ne peuvent être protégés du coronavirus.
Pourquoi ont-ils été réduits à cette misère? Parce que les mollahs se sont emparés des biens et des droits du peuple.
Comme le dit le Coran dit :

أَ رَأَیْتَ الَّذِی یُکَذِّبُ بِالدِّینِ
فَذلِکَ الَّذِی یَدُعُّ الْیَتِیمَ
وَ لا یَحُضُّ عَلی طَعامِ الْمِسْکِینِ
فَوَیْلٌ لِلْمُصَلِّینَ
الَّذِینَ هُمْ عَنْ صَلاتِهِمْ ساهُونَ
الَّذِینَ هُمْ یُراؤُنَ
وَ یَمْنَعُونَ الْماعُونَ
Avez-vous vu ceux qui attribuent des mensonges à la religion ?
Ce sont ceux qui chassent les orphelins
Et qui n’encouragent pas à nourrir les pauvres
Malheur à ces croyants,
Ceux qui sont négligents et hypocrites dans leurs prières
Et qui entravent et monopolisent les ressources de production et la richesse publique.

Dans son ouvrage d’exégèse intitulée « Lueur du Coran », l’ayatollah Seyed Mahmoud Taleghani explique la signification de la sourate Maoun (l’ustensil) :
« si les croyants prient pour se rapprocher de Dieu et demeurer loin de la duplicité, alors ils doivent s’efforcer de permettre à chacun d’avoir accès aux sources de revenus et aux biens publics. Ils doivent respecter les droits légitimes du peuple. Ils doivent regarder vers Dieu mais tendre la main pour prendre celle des pauvres et des opprimés. Si c’était le cas et s’ils se considéraient comme responsables du sort de la population, alors ils respecteraient à la fois le sens et la forme de la prière. Sinon, ce ne sont que des hypocrites, pas des croyants.
« Maoun (ustensile en arabe) est les moyens et les conditions naturels (de production) dont doit bénéficier la population. Ce qui empêche les gens de jouir de ces (sources de subsistance et de production) sont ceux qui le privent et restreignent leurs droits. Donc, pour revenir à l’état originel et naturel où les sources de la richesse sont publiques, il faut faire disparaitre ces obstacles et les gens qui empêchent que cela se fasse et les empêcher d’agir. »

Oui, il faut empêcher d’agir les dirigeants oppresseurs qui dépouillent le peuple d’Iran et violent ses droits. Et il faut renverser la tyrannie du pillage et de l’injustice.
Sous le régime des mollahs, chaque année, le Ramadan est un mois de faim, de privation et de contrainte pour la plupart des gens. Et maintenant, le plus tragique c’est que la situation est aggravée par la maladie du Covid-19 et ses dizaines de milliers de victimes.
Certes, le Covid-19 est une pandémie. Mais en Iran, la question est différente à cause de la dictature religieuse, à cause de ce régime inhumain, ennemi de l’islam et des Iraniens.
Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, « il ne faut pas comparer la situation en Iran avec celle des autres pays en raison de la ligne adoptée par le régime dans la crise du coronavirus. Il serait erroné de parler ici du modèle chinois, européen ou américain. »
Ici, la politique adoptée par Khamenei (le guide suprême des mollahs) et Rohani (son président) se résume à une seule chose : protéger le régime contre le danger d’un soulèvement. Ainsi, exactement comme dans la guerre anti-patriotique de huit ans Iran-Irak et le massacre de prisonniers politiques, ils ont opté pour la stratégie de pertes humaines massives en envoyant des vagues humaines sur les champs de mines du coronavirus. Le ministère de la Santé du régime a prédit qu’à la fin du mois de mai, le nombre de personnes contaminées pourrait atteindre 1.160.000. Avec les malades abandonnés à même le sol, effondrés sur les trottoirs ou autour des hôpitaux, les tombes innombrables, les chiffres effroyables des victimes du Covid-19, le risque de la famine, l’armée des affamés et des millions de poussins et poulets affamé enterrés vivants.
Telle est la situation dans la société iranienne troublée sous ce régime inhumain.

Un régime inhumain au bilan inhumain
Un régime inhumain, avec un bilan de pratiques inhumaines ces 40 dernières années et encore une politique inhumaine à l’heure actuelle.
En 1982, résumant la première année de résistance armée à l’échelle nationale, Massoud Radjavi avait déclaré : « nous considérons le régime de Khomeiny comme une dictature inhumaine et démagogique (…) Pourquoi disons-nous inhumaine? Parce que les mots antipopulaire et contre-révolutionnaire n’expriment pas la réalité de ce régime. Ces termes se rapportaient au régime du chah. Mais le régime de Khomeiny se situe avant l’arrivée du capitalisme. Etant donné l’ampleur de ses crimes, le mot « inhumain » est plus éloquent du fait qu’il était réellement déterminé à détruire les ressources humaines et matérielles de l’Iran. »

Ceci dit, regardons ce que ce régime a fait depuis le début de son règne jusqu’à ce jour. En fait, ces catastrophes ne peuvent être expliquées que par le mot inhumain. Ce régime a non seulement supprimé et pillé, mais aussi détruit, brûlé, asséché et déraciné. Cela se voit partout : dans l’environnement, dans l’économie, dans l’éthique et la culture de la société, dans l’éducation, dans les infrastructures, dans les villages et les villes, dans les ressources en eau de l’industrie et de l’agriculture, et dans la santé et la protection sociale. Il a tout anéanti et ruiné, partout.
Les 40 ans de règne des mollahs ont considérablement détruit les infrastructures médicales, sanitaire et de protection sociale de l’Iran, laissant notre société et notre pays incapables de se défendre contre toutes sortes d’épidémies.

La dissimulation et l’inaction du régime ont accéléré l’épidémie en Iran
Lorsque le coronavirus s’est propagé en Iran et que les premiers cas de décès ont été signalés, les mollahs l’ont dissimulé pour assurer la célébration de la révolution le 11 février et leur mascarade électorale le 21 février. Le ministre de l’Intérieur des mollahs a explicitement admis avoir rejeté les conseils et les demandes de report des élections. Cela veut dire que l’épidémie était en pleine expansion pendant que les mollahs se livraient à cette mascarade.
La commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne a rendu publics des dizaines de documents de l’Organisation nationale des urgences et des forces de sécurité du régime, ne laissant subsister aucun doute sur le fait que Rohani a menti en disant qu’il n’avait appris l’épidémie de coronavirus que le 19 février. Ces documents montrent que des ambulances transportaient des patients atteints du Covid-19 dès la fin janvier. Finalement, après trois mois de déni et de démentis, les figures et les responsables du régime ont commencé à avouer à la mi-avril.
Le ministre de la Santé de Rohani a reconnu qu’à la mi-janvier, soit au moins un mois avant le 19 février, date à laquelle Rohani prétend avoir appris l’arrivée de l’épidémie, il avait demandé à une réunion d’urgence pour couper les vols depuis et vers la Chine et fermer les écoles, les lieux de rassemblements et les lieux religieux.
Au même moment, Gholamreza Jalali, chef de la défense passive déclarai à la télévision officielle, que lorsque le Covid-19 s’est propagée en Chine, « nous avons eu des réunions internes en janvier. Nous avons fait le point sur la situation, et suivi ce qui se passait (…) Le 25 janvier nous avons tenu notre première réunion officielle et y avons invité tous les organes concernés. »
Il est donc très clair que l’inaction délibérée des dirigeants du régime en janvier, afin de ne pas divulguer la nouvelle de la propagation du coronavirus, a ouvert la porte à une propagation rapide de la maladie dans tout l’Iran.
Et lorsque l’effroyable augmentation du nombre de victimes n’a laissé aucune place à la dissimulation et au déni, Khamenei et Rohani ont eu recours à une politique et des mesures inhumaines.

Minimiser et normaliser la crise
Cette politique a été mise en œuvre en plusieurs volets et se poursuit :
1- Tout d’abord, il s’est agi de minimiser et normaliser la crise du Covid-19. Khamenei ne cesse de répéter que « il ne s’agit pas d’un si grand fléau, et il y en a eu de plus grands ». Et Rohani prétend que la situation s’améliore. Ils minimisent le nombre de morts afin de justifier leur inaction dans la lutte contre la pandémie.

Abandonner le minimum des obligations d’un gouvernement
2-Les mollahs ont abandonné les obligations de tout gouvernement en cas de situation d’urgence.
Autrement dit, ils ne mettent pas en quarantaine les villes foyers de l’épidémie. Ils ne fournissent pas le budget et les équipements aux hôpitaux et ne versent pas les salaires des infirmières et des médecins. Ils évitent la construction rapide de nouveaux hôpitaux. Ils refusent de payer les salaires des travailleurs, des employés et des autres professions pour qu’ils n’aient pas à se rendre sur leurs lieux de travail. Et ils refusent aussi d’utiliser les moyens gouvernementaux, en particulier les ressources financières et techniques accumulées dans les holdings et les grandes sociétés des gardiens de la révolution et du Siège exécutif de Khamenei.

Une stratégie de mortalité massive
3- Ils orientent la situation actuelle vers une mortalité massive. Ils ont renvoyé au travail à une grande échelle sociale les travailleurs et les personnes ne disposant d’aucun soutien, sans leur fournir le moindre équipement, sans équipes d’intervention et d’urgences médicales, sans le moindre plan contre la transmission et la propagation de la maladie. Que doivent donc faire les masses de travailleurs, de fonctionnaires et d’usagers des services publics quand ils sont entassés dans les métros, les bus et sur leurs lieux de travail? Est-ce que le régime ne les mène pas délibérément à la mort? Mais pourquoi?
Parce que pour protéger leur dictature du danger du soulèvement et du renversement, Khamenei et Rohani suivent le même schéma que la guerre antipatriotique et le massacre de prisonniers politiques. Ils ont adopté une stratégie de pertes humaines massives en envoyant des gens à la mort sur les champs de mines du Covid-19.
Dans son livre intitulé « L’Etat islamique », qu’il a publié avant son arrivée au pouvoir, Khomeiny estime admissible la mort massive d’une « tribu » pour sauver les intérêts de l’État. Puis, lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il a qualifié sa sinistre guerre avec l’Irak pour atteindre Jérusalem via Karbala (en Irak) au prix d’un million de morts du côté iranien, de « don divin ».
Et quand il a perdu la guerre, afin de sauvegarder son régime, il a ordonné le massacre 30.000 prisonniers politiques qui purgeaient leur peine.
A présent, son successeur, Khamenei déclare froidement qu’« il s’agit d’un petit problème insignifiant comparés à de nombreux autres problèmes ».
Nous n’oublions pas que c’est Khamenei qui a ordonné les meurtres en série dans les années 1990.
Et que le premier jour après le début du soulèvement de novembre, il a ordonné d’ouvrir le feu à volonté sur les manifestants et de tirer pour tuer.
C’est Khamenei qui a ordonné l’expulsion d’Iran de Médecins sans frontières, alors qu’ils étaient allés à Ispahan avec l’accord préalable du ministère des Affaires étrangères de ce régime, pour y monter d’urgence un hôpital de campagne.
Oui, c’est Khamenei qui a émis la fatwa insensée ordonnant de laver les morts du coronavirus, de les envelopper d’un linceul et de les enterrer comme de coutume. Ce décret ne cherche rien d’autre que la propagation délibérée du virus Corona et va à l’encontre des principes de l’islam.
C’est pourquoi, dès le début de la crise, Massoud Radjavi a dénoncé le guide suprême des mollahs comme le pire des virus mortels.
Oui, l’appareil de Khamenei est vraiment l’épicentre de la mort et de la maladie, du terrorisme et de la torture, du pillage et de la corruption. C’est pourquoi la jeunesse insurgée et les soulèvements populaires sont impatients de le renverser pour le détruire.

Les obligations minimale d’un gouvernement patriotique
Chers compatriotes,
Si en Iran, au lieu de la dictature religieuse, la souveraineté populaire par le biais d’une république élue par le peuple était en place, le minimum aurait été fait :
– Tout d’abord, elle aurait déclaré l’état d’urgence national et informé la population de la situation. Elle n’aurait pas gardé dans l’ignorance puis pris de court plus de 80 millions d’Iraniens sur une question concernant la vie de tout un chacun.
– Ensuite, elle aurait annulé les célébrations de l’anniversaire de la révolution et les élections législatives.
– Au lieu des mollahs, des gardiens de la révolution, des miliciens du Bassidj et des infâmes agents du renseignement, elle aurait confié le travail aux spécialistes, c’est-à-dire aux médecins et aux experts pour fermer les lieux publics, des mosquées et sanctuaires aux cinémas et théâtres. Elle aurait arrêté tous les vols et les déplacements vers les zones contaminées et imposé le confinement partout où c’était nécessaire.
– Un gouvernement patriotique aurait confié la gestion et le contrôle des affaires aux conseils populaires de toutes les zones urbaines et rurales. Et il aurait déployé toute son énergie à répondre aux besoins de la population et des hôpitaux.
– Pendant la période de confinement, il aurait versé les salaires des ouvriers, des employés, des enseignants et de tous les travailleurs.
– Il aurait mis à la disposition de la population les biens et les richesses nationales monopolisées.
– Un gouvernement dédié à la nation aurait soutenu avec force l’ensemble des infirmières et médecins, assurant une vie confortable à leur famille et leurs enfants.
– Il aurait augmenté le nombre d’employés pour les équipes de garde, fourni l’équipement essentiel pour empêcher la contamination des médecins, des infirmières et du personnel soignant dans les hôpitaux. Il aurait pris en charge leurs emprunts et augmenté leur salaire pour qu’ils puissent s’occuper des malades.
– Il aurait également pris en charge les prêts faits aux industries, en particulier aux petites entreprises, pour les empêcher de faire faillite et de licencier.
– Un gouvernement national et populaire pourrait certainement attirer la coopération et le soutien de tous les agriculteurs, maraichers, fruiticulteurs, éleveurs et producteurs pour produire des aliments sains à bas prix.

Permettez-moi ici de souligner deux points.
Le premier, c’est que la population iranienne est vraiment bien moins nombreuse que celle de la Chine, de l’Inde, de l’Indonésie ou du Bangladesh. Le second, c’est que la richesse de l’Iran est vraiment plus élevée que celle de nombreux autres pays avec ses ressources pétrolières, gazières et minières, et les donations faites au sanctuaire de l’Imam Reza à la fondation Astan-e-Qods-e-Razavi.
En mars 2018, l’ancien président des mollahs Mahmoud Ahmadinejad avait écrit sur la richesse accumulée par les fondations contrôlées par Khamenei, la portant à un total de 700.000 milliards de tomans (144 milliards de dollars). À cette époque, le taux de change de la monnaie iranienne par rapport au dollar était trois fois et demie celui d’aujourd’hui. A cette époque, chaque dollar sur le marché de Téhéran valait au maximum 4495 tomans, or il vaut 16 ;500 tomans aujourd’hui.
Aussi, je répète ces deux points : l’un est que la population de l’Iran est bien moindre que celle de l’Inde et la Chine, et l’autre c’est que la richesse de l’Iran est bien plus élevée que celle de nombreux pays. Aussi le problème depuis longtemps dans notre pays vient donc des régimes du chah et des mollahs et non pas de la pénurie.
J’ai énuméré les devoirs d’un gouvernement dédié à la nation. Mais en ce qui concerne le régime des mollahs, nous disons qu’il peut réellement verser les salaires des travailleurs et des fonctionnaires au moins pour la période de confinement.
Il peut fournir gratuitement les équipements et les médicaments nécessaires pour combattre le coronavirus afin que les gens puissent traverser cette période.
Les hôpitaux et les centres de soins devraient considérer comme un devoir national de soigner les patients atteints du coronavirus sans les faire payer. Le gouvernement devrait fournir cet argent en le puisant dans les richesses et les ressources de l’Iran, qui appartiennent entièrement au peuple iranien.
Toutes les industries militaires et les industries efficaces devraient se mettre à la production des équipements et des fournitures pour faire face à l’épidémie.
Cette année, dans mon message de Norouz (la nouvelle année iranienne qui commence le 20 mars), j’ai évoqué les chiffres effroyables de 60 millions de personnes vivant en Iran sous le seuil de pauvreté, comme les travailleurs temporaires, les agriculteurs démunis, les habitants des bidonvilles, les chômeurs et les affamés.
Mais pourquoi le régime des mollahs, qui se dit musulman et partisan des opprimés, ne fournit-il pas gratuitement à ces 60 millions de personnes l’eau, le gaz et l’électricité?
Pourquoi les agriculteurs, les villageois, les maraichers, les éleveurs et les producteurs d’aliments ne bénéficient pas de soutien financier, technique et de formation ?
La conclusion c’est que l’on peut et l’on doit gagner la bataille contre le coronavirus, mais pas avec ce gouvernement ni avec ce régime.

L’essentiel pour ce régime est de rester au pouvoir
Les mollahs, ces ennemis cruels de l’Iran et des Iraniens, ont plongé la population dans la précarité et l’ont abandonné sans le moindre soutien.
Les Iraniens, en particulier les secteurs démunis et les travailleurs, sont abandonnés face au monstre de la pauvreté. Et face au monstre de la maladie, ils sont laissés sans défense et sans solution. Comme le dit le Coran, ils crient :
رَبَّنَا أَخْرِجْنَا مِنْ هَٰذِهِ الْقَرْيَةِ الظَّالِمِ أَهْلُهَا
وَاجْعَل لَّنَا مِن لَّدُنكَ وَلِيًّا
وَاجْعَل لَّنَا مِن لَّدُنكَ نَصِيرًا
Seigneur, fais-nous sortir de ce pays des oppresseurs. Et envoie-nous une direction qualifiée et assigne une de tes mains secourables pour nous aider.

Khamenei et ses mollahs complices ont préféré préserver leur régime décadent au prix de la vie de millions d’Iraniens et considèrent cela comme étant primordial. C’est pourquoi les pasdarans, les miliciens du Bassidj et les services de renseignement sont stationnés dans les hôpitaux, afin que les chiffres réels ne soient pas divulgués. Pour que la liste, les noms et le nombre de morts et de malades ne soient pas révélés. Pour réprimer et arrêter toute personne qui proteste.
En fait, le régime clérical ne se soucie pas de la santé publique. La seule chose qui lui importe est de préserver son pouvoir contre un soulèvement et un renversement.
C’est pourquoi il a multiplié partout le nombre de patrouilles. C’est pourquoi les mollahs ont une fois de plus recours aux exécutions de prisonniers et à la politique du climat de terreur maximum. Et tout ceci au cours du mois de Ramadan. Comme le dit le Coran:

Malheur aux cœurs durs,
Malheur aux injustes,
Malheur aux oppresseurs,
Malheur aux menteurs criminels !

Il ne fait aucun doute qu’en ayant plongé les Iraniens dans un tel gouffre de maladie et de mort, les mollahs ne pourront sauver leur régime.
A ce jour, la tyrannie est aux prises avec une telle confusion et instabilité que les médias, les analystes et les mêmes députés de son parlement mettent en garde contre une révolte et « un super mouvement de protestation ».
Le journal gouvernemental Jahan-e-Sanat a écrit le 22 avril :
« Actuellement, les conséquences économiques du coronavirus et les conséquences sociales de la maladie ont commencé à émerger dans le pays, et l’effondrement économique suivi par un effondrement social seront inévitables dans un proche avenir, conduisant à une autre explosion de mécontentement économique et social. Il est sûr que cette fois, les manifestations seront plus intenses et accompagnées de plus de violence, et on pourra dire qu’il s’agit d’un super mouvement de protestation qui englobera la plupart des classes inférieures et moyennes. »
Oui, le régime dans son ensemble est à bout de souffle et dépourvu de solution. Les tirs de missiles et de satellites ne sont plus efficaces.

Viser partout le régime
Mes chers compatriotes,
C’est en prenant son propre destin en main que le peuple iranien trouvera le chemin du salut et de la liberté.
Au mois de Ramadan, le mois de l’Imam Ali, comme l’a dit Massoud Radjavi :
« en nous appuyant sur le lion victorieux de Dieu, il faudra partout prendre le régime pour cible.
« Si pour la dictature religieuse, chaque mort est une opportunité et une bénédiction, nous devons par la révolte et une guerre au centuple, les transformer en compte à rebours du soulèvement et en tocsin du renversement pour le régime. » Oui, « les rebelles forgent la victoire ».

En effet, je le répète, le peuple iranien et ses enfants courageux se dressent contre les virus du Covid-19 et de la dictature religieuse et ils seront vainqueurs.
Regardez la mutinerie des prisonniers opprimés à Khorramabad, Aligoudarz, Mahabad, Adel-Abad de Chiraz, Saqqez, Ahwaz, Tabriz, Hamedan et Fashafouyeh à Téhéran.
Regardez les jeunes courageux et les unités de résistance qui ont pris l’initiative et apportent partout un message d’espoir et de révolte.
Ce sont les étincelles qui feront un jour exploser le volcan, et l’Armée de la liberté se lèvera pour aider le peuple.

Prières
Seigneur, durant ce mois qui est le Tien et auquel Tu nous convies, avec les Moudjahidine, nous Te prions.
Nous Te demandons de prendre soin des malades et de leur rendre la santé dans toutes les villes et villages d’Iran.
Seigneur, notre peuple abandonné et sans-défense, nos malades innocents, nos compatriotes réprimés et dépouillés, n’ont que Toi vers qui se tourner.
Nous en appelons à Ta miséricorde, délivre-nous de cette maladie et du fléau des mollahs !
Seigneur Dieu, renforce l’endurance de notre peuple dans la crise du coronavirus, protège-le et sauve l’Iran et les Iraniens du virus de la dictature religieuse.
Seigneur Dieu, augmente la résistance de nos prisonniers et captifs dans les salles de torture du pouvoir judiciaire, des pasdarans et des services de renseignement des mollahs.
Apporte Ton secours aux infirmières et aux médecins dévoués qui depuis des mois sont au chevet des malades. Augmente leur patience et protège-les du fléau du coronavirus, des mollahs et des pasdarans.
Seigneur Dieu, apporte Ton aide aux unités de résistance qui luttent contre le virus de la dictature religieuse et augmente leur résistance et leur combativité.

Seigneur Dieu !
Aide Massoud, apporte Ton aide à Massoud dont le cri de douleur et de colère contre l’abandon du peuple iranien, encourage tout le monde, en particulier les jeunes, à se dresser, à s’unir et à coopérer. Apporte-lui Ton aide afin qu’avec son leadership compétent, il puisse amener le navire notre nation au port de la liberté, de la santé et de la justice.
Donne-lui, ainsi qu’à ses Moudjahidine, la capacité de renverser la dictature religieuse et de libérer le peuple iranien de cet ennemi inhumain.
Seigneur Dieu, les Moudjahidine du peuple, les membres et les partisans de cette résistance sont tourmentés par les souffrances et les calamités infligées à leur peuple ces jours-ci et déploient des efforts jour et nuit. Aide-les, Seigneur, à faire de leur tristesse et de leur motivation une lutte cent fois plus forte. Donne-leur encore plus de persévérance à tenir leurs serments de libérer leur peuple et leur pays enchainés et d’avancer sur cette voie pour débarrasser l’Iran des deux virus funestes que sont les mollahs et le Covid-19.
Seigneur, aide-nous à faire fructifier les sacrifices que les Moudjahidine ont fait dans ta voie en leur faisant atteindre leur but ultime qui est la libération du peuple iranien.

رَبَّنَا أَفْرِغْ عَلَيْنَا صَبْرًا وَثَبِّتْ أَقْدَامَنَا وَانصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Seigneur Dieu, donne-nous la fermeté
Affermis nos pas
Et accorde-nous la victoire sur les injustes et les réactionnaires.

C’est ainsi que le Ramadan sera béni.
Que Dieu accorde au peuple d’Iran la santé, la bonté et la prospérité.

رَبَّنَا أَخْرِجْنَا مِنْ هَٰذِهِ الْقَرْيَةِ الظَّالِمِ أَهْلُهَا
وَاجْعَل لَّنَا مِن لَّدُنكَ وَلِيًّا
وَاجْعَل لَّنَا مِن لَّدُنكَ نَصِيرًا

Décès de l’amie sincère des Moudjahidine du peuple, Massoumeh Joshaghani
Dans la matinée de ce 25 avril, ma chère sœur Massoumeh Joshaghani, une des amies sincères des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) à Paris, nous a quittés plongeant la grande famille de la résistance dans la tristesse et dans le deuil.
De nombreuses femmes de l’OMPI incarcérées dans les années 1980 dans les prisons des mollahs, et les personnes liées aux membres du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), connaissent bien Massoumeh.
Elle avait été détenue et torturée dans les geôles de Khomeiny. Elle soutenait l’OMPI de longue date, depuis le début du régime de Khomeiny.
Elle a été une défenseure sincère de l’OMPI durant toute cette longue période et a rendu des services inestimables à la Résistance iranienne.
Je voudrais présenter mes condoléances au Dr Mohammad-Ali Sheikhi, président de la commission des Universités du Conseil national de la Résistance iranienne, et mes plus sincères condoléances à mes chères Maryam, Sara et Amytis, qui ont perdu une mère et grand-mère d’une si grande valeur et qui doivent maintenant la remplacer. Mes condoléances également à toutes les Moudjahidine du peuple et à la famille de la résistance.
Tous les membres de l’OMPI et de la Résistance iranienne partagent la peine du Dr Sheikhi.
Les 40 années de solidarité inébranlable du Dr Sheikhi avec Massoud Radjavi au sein du Conseil national de la Résistance iranienne et sa fermeté dans la défense des principes et des démarcations du CNRI sont exemplaires et admirables.
Malgré les longues années passées depuis sa période d’emprisonnement, Massoumeh avait maintenu vivaces les flammes de cette résistance et elle s’inspirait vraiment des symboles de la résistance.
Elle avait publié les souvenirs de cette époque dans un livre intitulé Shouranguiz, du nom de l’un des symboles de la résistance de cette période, à savoir la Dr Massoumeh Karimian, dite Shouranguiz, Moudjahidine du peuple qui a été exécutée.
Tout au long de ces années, elle n’a cessé d’être une défenseure infatigable de l’OMPI. Elle a défendu ses sœurs et frères qui étaient à Ashraf et Liberty en déclarant : Je suis de toute mon âme et de tout mon cœur avec les Moudjahidine d’Achraf, en particulier avec mes sœurs.
Je salue son âme pure et je suis sûre que nul ne l’oubliera. Sa bonté, sa sincérité et sa persévérance sont inscrites dans la conscience de ce mouvement de Résistance, et viennent renforcer l’engagement et à la responsabilité de tous ses membres en vue de faire aboutir la lutte pour la liberté.
Je rends hommage à l’âme pure de ma chère sœur Massoumeh et à sa passion pour la résistance et la liberté.