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Des milliers d’Iraniens manifestent à Washington en faveur de la Résistance

Des milliers d'Iraniens manifestent à Washington en faveur de la Résistance

Maryam Radjavi déclare :
• Les mollahs sont la première cause de guerre et de terrorisme
• Ils sont enhardis quand ils ne paient pas pour leurs crimes
• Ceux à qui profite le maintien au pouvoir du régime sont favorables à la politique de complaisance
• Le régime des mollahs n’est capable d’aucune réforme
• Nous ne recherchons que la liberté et les droits humains, ouvrant la voie au développement, à la justice, à la paix et à la sécurité en Iran et dans la région

Vendredi 20 juin 2019, Jour des martyrs et des prisonniers politiques iraniens et jour anniversaire du déclanchement de la Résistance du peuple iranien contre la théocratie au pouvoir, des milliers d’Iraniens se sont rassemblés devant le Département d’État américain à Washington et ont marché vers la Maison Blanche. Plusieurs personnalités américaines de premier plan, les membres du Congrès Brad Sherman et Tom McClintock, l’ancien ambassadeur et gouverneur américain Bill Richardson, le vice-chef d’état-major de l’armée américaine, le général Jack Keane et le sénateur Robert Torricelli ont pris la parole lors de la manifestation.

De nombreux Iraniens de divers États américains ont convergé vers le rassemblement et ont condamné les violations brutales des droits humains, le terrorisme et la belligérance des mollahs. Ils ont exprimé leur soutien à la Résistance iranienne et à sa présidente élue, Maryam Radjavi. Les manifestants ont également exprimé leur soutien aux unités et conseils de Résistance en Iran.

Dans son message adressé aux manifestants, Maryam Radjavi a déclaré qu’au cours des 40 dernières années, les mollahs ont donné au peuple iranien la mauvaise adresse de l’ennemi pour ne pas subir sa colère et ont désigné l’Amérique comme l’ennemi. Cependant, nous n’avons jamais été trompés et, depuis quatre décennies, nous n’avons cessé et continuerons de déclarer que ce que nous voulons c’est le renversement du régime, encore son renversement et toujours son renversement. » Le peuple iranien crie partout que « notre ennemi est juste ici, et les mollahs mentent quand ils disent que c’est l’Amérique ».

Les commentaires absurdes des mollahs et de leur ministre des Affaires étrangères au sujet de la soi-disant « équipe B » aux États-Unis n’étaient qu’une tentative pour dissimuler leur propre « équipe de la bombe » : de la fabrication d’une bombe nucléaire aux attentats à la bombe en Albanie et en France, en passant par les bombardements et les poses de mines contre les pétroliers dans le golfe Persique, jusqu’aux explosions, drones et attaques aux missiles contre l’Arabie saoudite et le ciblage de l’ambassade des États-Unis à Bagdad. Quand les mollahs n’ont pas de comptes à rendre, ils se sentent encouragés et continuent : les tirs de Katioucha à Mossoul et Bassora et les tirs sur les drones américains sont des exemples qui en disent long. »

Réaffirmant que le régime théocratique est la principale cause de guerre et de crise dans la région, Mme Radjavi a déclaré : « En effet, quelle est la véritable question au cœur de la politique américaine et européenne vis-à-vis du fascisme religieux au pouvoir en Iran : la complaisance ou la fermeté ? Plus nous approchons de la fin de ce régime, plus la contradiction et la polarisation entre le régime et les opposants au régime deviennent plus évidentes. »

« Après 40 années durant lesquelles ce régime a mené des guerres sans répit contre le peuple iranien et le reste du monde, ses apologistes et ceux qui en bénéficient feignent de s’inquiéter d’une guerre. Ils en font un prétexte pour décourager le monde d’adopter la moindre forme de fermeté et, à la place, appellent à la complaisance avec les criminels au pouvoir en Iran.

« Les principales victimes, cependant, sont les Iraniens. L’expérience de ces quarante années a prouvé que la théocratie des mollahs est incapable de toute réforme ou changement de comportement. Comme le dit si bien un proverbe persan, « une vipère n’accouche pas d’une colombe. Khamenei a dit que tout changement dans le comportement du régime est synonyme d’un changement de régime.»

« Aussi, quelle est la véritable question qui se pose à nous, à notre peuple et notre résistance ? Se rendre ou se battre pour la liberté jusqu’au bout. Nous ne recherchons rien de plus que la liberté et les droits humains, qui, bien entendu, ouvrent la voie au développement, à la justice, à la paix et à la sécurité en Iran et dans la région. Un Iran libéré de la théocratie, un Iran non nucléaire, sans terrorisme et sans bellicisme, voilà ce à quoi nous aspirons. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 juin 2019